mercredi 10 juin 2009

Les reves d'enfants pour les nuls

Je suis tombé sur cet article publié sur dvdrama traitant des rêves d'enfants, à l'occasion de la sortie de Coraline (pas mal de spectateurs ont déjà opté pour l'import albanais). J'en avais touché 2-3 mots il y a quelques jours à propos du Labyrinthe de pan, mais je souhaite y revenir, surtout quand je lis ces phrases :
(...) il est assez révélateur que Peter Pan refuse de grandir pour ne pas se laisser corrompre comme les pirates, demeurer un enfant perdu et préserver son insouciance.

(...) Guillermo Del Toro suggère avec astuce qu'il n'y a pas de refuge à l'horreur. Elle peut étendre son empire jusqu'aux contes que la jeune héroïne s'invente. Ainsi le merveilleux peut se faire cruel. Il ajoute une dimension poétique au réel, mais il est tout aussi dépourvu d'espérance.

(...)
Encore une allégorie de l'enfance qui est condamnée à se confronter à un monde cruel et à grandir.
Dans ces 2 cas, suffit d'adopter un autre point de vue pour percevoir autre chose, tout aussi intéréssant sinon plus (je m'avançe haha); Le refus, le refuge, c'est déjà une belle interpretation pessimiste de ce qu'est l'Enfance, ou plus précisement de l'âme d'enfant, c'est-à-dire avoir cette capacité incroyable à être surpris par le monde, à découvrir les choses comme si c'était la première fois. Ce n'est pas un refus, c'est une ouverture.

Concernant le Del Toro, faut-il rappeler que la petite fille est une princesse perdue, qu'elle ne cherche pas un refuge, mais juste son royaume de lumière. La mise à l'épreuve n'a d'autre but que de lui permettre de prouver sa "pureté".

Dans tous les cas, il n'est pas question de grandir, ou d'être condamner à se confronter à un monde cruel, mais de s'éveiller. C'est différent.

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