Vu l'épaisseur du livre, je rassemble mes notes ici. Spoilers alerte donc !
- Comme si de rien n'était, l'auteur dissimule beaucoup de références à la mythologie/religion, manière de préparer le terrain d'une quête interrogeant l'Art Cinématographique en lui-même ?
- 1ère page, la salle de cinéma : "C'était un peu comme découvrir le Christ dans les catacombes bien avant que la croix et les Évangiles deviennent la lumière du monde"
- Discussion avec Sharkey à propos des projecteurs (p.61) :
"(...) ces mécanismes ont une histoire. Ça fait une différence. Tu sais ce qu'on dit pour un Stradivarius : le bois a de la mémoire. Eh bien, le métal a ses souvenirs aussi, crois-moi"
= attribuer de l'esprit à de la matière, c'est intéréssant.
- Quand ils parlent des projecteurs et de la source lumineuse sans quoi le cinéma n'existerait pas : "Il y a un djinn en colère là-dedans (...)". L'origine du cinéma expliquée via une référence mythologique, un feu éternel ?
- Le passage sur le zootrope, les images animées et la pression religieuse de l'époque qui voyait d'un très mauvais oeil l'animation. Le rapprochement entre cinéma et magie noire, c'est-à-dire quelque chose d'occulte, de mystérieux qui dépasse un simple cadre humain. Avec un passif historique remontant à "l'Egypte" et aux Templiers (la croix de malte).
- Et en face, forcément, il y a un refus d'entendre cette approche mystérieuse du cinéma pour celle considérant l'art comme analyse théorique & intellectuelle.
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