Aujourd'hui j'ai vu La Personne aux deux personnes (2008):
# Le pitch de départ est marrant, une star has-been dont l'âme se retrouve coincée dans le corps d'un salarié bouletique et ringard. Du fantastique intégré à un environnement terriblement morne et terre-à-terre, une rencontre prometteuse.
# Et anéfé, il y a de bonnes blagues. Le salarié se croyant poursuivi par quelqu'un, le salarié apprenant à devenir quelqu'un de classe grâce aux conseils du chanteur has been. La scène des chiottes ou de la conférence avec synthé.
# Au coeur de la comédie, il y a ce coté iniatique où 2 vrais boulets se redécouvrent une dignité dans une société de consommation cynique conformiste.
# Mais dans la seconde partie du film, l'humour de cet univers effrayant tourne glauque. Ramenant le salarié boulet à sa réalité de boulet cherchant par tous les moyens à fuir son quotidien kitch et deshumanisant.
# Pourquoi le film tourne soudainement comme ça ? Le salarié passe du rôle d'homme sur le retour à celui de freak, de bête de foire. Alors qu'il gagnait en humanité, même maladroitement, il redevient une merde qu'on peut moquer parce que LOL.
# Putain la fin, c'est le comble du glauque. Un monde où les hommes sont tellement rien, vivent dans des villes grisâtres, qu'ils developpent une violente schyzophrénie passe-partout. C'est glauque les mecs.
La Bob Note : La Rivière sans retour/10
samedi 13 juin 2009
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