L'autre jour je suis tombé sur cet article blablatant concernant Uwe Boll, qui présent à l'Etrange Festival en a profiter pour satisfaire la verve subversive d'une salle de bobos geekos parisiens. (la vidéo) à base de "Hollyvoote cé une bante de ventus".
L'article en question jouait sur cette même mentalité de pucelle effarouchée quant à la réalité d'une industrie... qui mine de rien à permis à des merdeux comme Kubrick, Cameron ou Spielberg de réaliser quelques films anodins à côté d'une masse énorme de chefs d'oeuvres du dimanche soir.
Comprends mon ironie cher lecteur, le manichéisme neuneu qui plombe les esprits cinéphiliques devient difficilement supportable. Dans les propos on retrouve toujours d'un côté les gentils martyrs et de l'autre les méchants studios. Puis un peu plus loin, ces mêmes manichéens vantent des films artistiques... finançés par ces mêmes studios. Ils ont juste oublier le logo en début de film quoi.
Ce qui nous amène à l'eternel problématique du cinéma artistique/personnel et du cinéma commercial avec en toile le fond le fantasme de l'Artiste auteur. N'osons surtout pas rappeler que le cinéma est une industrie et que le mécenat comme à l'époque glorieuse des Médicis n'existe pas sans contre-partie.
jeudi 10 septembre 2009
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Si tu comptes publier un billet à chaque fois que quelque chose chez moi t'énerve, ébé t'es pas rendu mon cher Bob.
RépondreSupprimerCher Epikt, il me faut réctifier ta joie blegocentrique pour te signaler que seule l'idée éveille mon intérêt. Pas l'auteur hein, pas toi, mais l'idée.
RépondreSupprimerNéanmoins, je tiens à te remercier pour tes remarques (j'ose dire épiques) qui me permettent à moi et mes 3 lecteurs de pouvoir rigoler et réfléchir, un peu.
Avec un peu de chance, même ta propre personne personnifiée en toi-même peut trouver ce billet intéressant. Qui sait ? N'est-ce point cela, la bôté de l'Internet, vénérable toi-même ?