Le critique cinéma n'envisage pas l'art cinématographique comme vous et moi. Il le pense, il le théorise au point d'oublier parfois de ressentir les émotions. Après tout, quel intérêt ?
Quand il parle d'un film, il en profite pour étaler sa kulture cinéma. C'est pourquoi les noms de réalisateurs deviennent des adjectifs. Par ex, il y a chez Apatow ce côté rohmerien des rapports humains, et Inglourious Basterds est définitivement le plus fordien des Tarantino.
Mais dans tous les cas, Apatow n'est pas Apatow, il n'existe pas pour ce qu'il fait ou est. Non, il faut tout justifier par l'intermediaire de références incompréhensibles même pour la plupart des cinéphiles. Où quand la théorie fait du cinéma son propre référant. Absurdité inside.
Plus tard ces mêmes trous du cul viendront coller l'adjectif apatowien sur d'autres films. Et on aura jamais, ô grand jamais, su véritablement ce que racontait Apatow. Des histoires simples et humaines compréhensibles pourtant par tous, où ça parle autant d'amitié que de trouver sa place dans le monde.
C'était si difficile que ça ?
jeudi 3 septembre 2009
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