Aujourd'hui j'ai vu Love Exposure (2008):
# Comme c'est inédit, voilà un topo rapide. Un père devenu pretre après la mort de sa femme commence une affaire avec une paroissienne collante, au détriment de son fils. Et quand cette femme le quitte, le père sombre dans une névrose et harcèle son jeune fils, le poussant à pêcher.
# On dirait pas, mais c'est l'un des films japonais les plus ambitieux sortis ces derniers temps. Une peinture effroyable du Japon actuel incapable d'assumer pleinement quelque chose comme l'Amour.
# Avec des familles jap complètement barrées, des pères à l'ouest, des femmes qui s'emmerdent, des enfants martyrisés qui entretiennent un rapport presque masochiste avec les parents. Ce qui amènent les enfants vers des choix outranciers, grotesques.
# Par exemple, intégrer une secte en plein expansion ou devenir le Roi des Pervers après un solide entrainement martial de prise de photo sous les jupes. Bref, des enfants à la dérive dans une société dirigée par des adultes en pleine crise (existentielle/croyance/...). Cercle vicelard par excellence.
# La force du film, c'est vraiment cette representation folle de la société.
# Formellement, Sion Sono cultive des bonnes idées, des plans poétiques, loufoques, avec une ambiance étrange (tout le début du film). Mais à part ça, il profite pas assez du cinéma pour faire exister son histoire. Heureusement que certains dialogues sont sympas.
# En résumé, une histoire d'Amour à travers une société en perdition. 4h de film, c'est dense, complexe et hallucinant. Accompagné par une bande son sympa composée de quelques classiques.
La Bob Note : Hikari Mitsushima en petite culotte/10
mardi 22 septembre 2009
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