"Je vois la BD comme notre dernier lien à une historiographie ancestrale. Les Egyptiens dessinaient aux murs. A travers le monde, on transmet le savoir de façon picturale. Pour moi, la BD est une forme d'Histoire que quelqu'un a sentie ou vécue."
Alors que beaucoup de franchises BD connaissent des adaptations ciné pourraves car produites sans respect ni intérêt du matériel de base, voilà comment Shyamalan démontre en quelques secondes le potentiel du comics. Son essence.
L'air de rien, la tablette egyptienne derrière l'Homme de Verre (HdV)nous rappelle que les Egyptiens étaient gardiens d'une Connaissance Sacrée dont l'initiation (très dangereuse) permettait aux hommes de "connaitre leur place, de savoir pourquoi ils sont là". Et aussi, sans doute, d'arriver à comprendre leur propre instinct (à l'image des sensations magiques de David Dunn).
C'est donc tout naturellement qu'au-delà des histoires fantastiques avec pouvoirs magiques et compagnie, le comics (qualifié de "un grossissement de la réalité" par l'HdV, intéressant) devient le véhicule d'histoires permettant aux lecteurs de mieux "connaitre leur place" dans le monde.
C'est d'ailleurs l'initiative même de l'Homme de Verre, grand lecteur passionné qui n'hésite pas à envoyer chier un client pensant que les BDs sont pour les zenfants (renversement des préjugés).
(après on pourra revenir sur les mouvements de caméra qui s'interpellent d'une scène à l'autre, les nombreux en-dessus-dessous, le jeu des miroirs/reflets pour le perso de l'HdV...)
mercredi 29 juillet 2009
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