Aujourd'hui j'ai vu 17 ans encore (2009) :
# C'est un de ces contes américains beaux et sensibles, où l'homme adulte reprend conscience de sa naïveté passée pour mieux vivre et accepté son présent. C'est beau, c'est sensible, c'est Zac Efron.
# Là, c'est un père redevenu ado qui se retrouve au bahut de ses gamins. Forcément, ça aligne les décalages marrant entre le père et cette jeunesse qu'il ne comprend pas trop, ça lui donne l'occasion de se venger de certains trucs qu'il a lui-même connu. Malheureusement, il lui arrive rien de plus que de flirter avec la mère d'un de ses potes et de séduire sa propre fille. C'est malsain dit comme ça.
# Comme c'est un beau gosse, il a un pote geek qui était ultra coincé et martyrisé, c'est son meilleur pote. Alors merci pour toutes les blagues et références sur ce domaine histoire de titiller au mieux le geek qui est nous. Des adultes parlant l'elfique, si c'est pas séduire aussi son audience de pré-pubères adultes aigris !
# Comme à chaque fois, on doit se taper la mythologie du lycée américain, où tout semble parfait et en plastique. Un univers pas trop dangereux, très puéril et finalement, aussi, très stérile.
# Et là-dedans, que fait le père ado ? Est-ce qu'il profite de sa jeunesse pour faire des conneries, pour vibrer et vivre ? Non, il fait la leçon aux autres ados. Décalage interessant mais comme jamais remis en cause, on se retrouve avec du discours très 1er degré sur l'abstinence et la Beauté de l'Amour adolescent. C'est du Disney.
#Au final, ça prend pas beaucoup de risque en restant au niveau d'un conte neuneu terriblement consensuel sauvant la bonne morale à tous les niveaux. Trop lisse, ça brosse le spectateur dans le bon sens. Ah la nostalgie ou l'imaginaire du spectateur...
La Bob Note : High School Clerks/10
vendredi 10 juillet 2009
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