Ça fait maintenant 7-8 ans que les cinéphiles redécouvrent les plaisirs d'une caméra à l'épaule. Depuis les conneries Greengrassiennes et autres youtuberies abramsiennes, cette façon de filmer est devenue synonyme de plans illisibles, de maux de tête... Du mâââl.Et en fait, c'en est devenu une vérité absolue pour bon nombres de cinéphiles (suffit de parcourir vite fait les forums/blogs), la caméra à l'épaule est perçue comme une agression.
Dernièrement, c'est ce qui a été souvent reprocher à District 9 et Démineurs.
Mais, mais, ça en devient terriblement absurde ! Le spectateur associe directement "caméra à l'épaule" = "mal" sans tenir compte de l'utilisation qui en est faite.
Parce que dans le cas des 2 films cités, la caméra portée répond exactement à la tâche millénaire d'un plan (de cinéma) : transmettre des informations sur l'histoire, permettre aux spectateurs de comprendre visuellement ce qu'il se passe.
Mé bon, sa bouje 2 partt é on pe ri1 voir lol
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Ah bon c'est mal percu ?
RépondreSupprimerMoi j'aime plutôt. Je pense aux films de Lou Yee (pas sur de l'ortographe hum) qui l'emploie pour renforcer l'impression de passion destructrice entre ses personnages. Intuitif peut être agressif mais du coup plus sensoriel aussi.
Je n'ai pas eu l'occasion de voir District 9 et Demineurs cela dit, donc je sors...