Dans cet article, la cinéaste Simone Bitton nous parle de la place des "films d'en bas" au box office français. C'est bien, ça permet de faire 2 découvertes en même temps; une réalisatrice et une expression plutôt étrange.
Moi bêtement, je me dis "films d'en bas", ça doit désigner les trucs populaires. Mais en fait, non, c'est des petits films indépendants au potentiel auteurisant/réflexif important (plus globalement, ça regroupe les films de niche/ressorties, pas la peine d'invoquer l'Auteur pour ça quoi).
L'initiative de l'article est super, elle l'avoue dans son intro "une opération de transparence qui est assez rare dans mon métier : l'analyse contextualisée de la première semaine d'exploitation commerciale de mon film." Ou comment foutre la honte à 90% des journalistes cinéma qui nous balançent des chiffres sans jamais les décrypter (je pige quasi-quedal aux nbres d'entrées, j'imagine pas le pékin moyen).
Ensuite, passée le sentiment du "c'était mieux avant", elle confirme simplement le pouvoir des distributeurs majeurs. Et l'errance des distrib indés, perdus dans cette bataille.
J'étais parti pour rigoler de Mme Bitton (cul), mais au final, j'ai surtout l'impression que face à une main-mise ferme sur le "parc des salles françaises", les "petits" éprouvent une difficulté énaurme à exister alors même qu'ils disposent du média internet et qu'à part pleurer/se plaindre, les journalistes/cinéphiles font pas grand chose (le loto-cinéma, c'est leur dada)
Ça, putain, c'est déprimant.
lundi 2 novembre 2009
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