Aujourd'hui j'ai vu Thirst, ceci est mon sang (2009):
# Une réalisation Park Chan-Wook, récompensé à Cannes, avec des vampires.
# Et ça se bouffe à peu près les mêmes problèmes que son précédent film, Je suis un Cyborg. En moins pénible quoi.
# Comme d'hab, l'image est léchée, c'est visuellement sympa avec une caméra fluide qui vient hanter notre couple de malheureux.
# Mais ça se regarde souvent filmer, PCW fait de la belle image et oublie de raconter une histoire. Tout ça plus au moins bien jusqu'à la première scène de cul (wow, dans un film coréen mainstream!!!!), puis ensuite ça dégringole chaque minute un peu plus.
# Faut dire que le film prend trèèès bien son temps pour poser les personnages, puis une fois la situation débloquée (via le cul, la transformation), tout part soudainement en vrille pour mieux se rendormir 15 minutes plus tard.
# Ça donne des changements de tons surprenant qui m'ont bien fait sortir du film. À partir de là, les enjeux perdent en intérêt, tout comme l'évolution tragique des persos. Comme dans son Crush & Blush, une production PCW, et sa (longue) scène de jugement dans une école (lady vengeance stylz) où tous les persos sont réunis pour mettre les points sur les i. Ça pleure, ça gueule, c'est juste pas possible. Où comment détruire un moment clé de la résolution.
# Le vampirisme là-dedans ? Une façon d'écraser plus nos tourtereaux damnés. C'est là où je comprends mieux pourquoi on parlait de cynisme/mépris des persos. Quoiqu'ils fassent, ils ne peuvent que s'enfoncer. Le fait d'être vampire vient juste accélérer cette descente aux enfers.
# Dans le genre interminable, le final est parfait. Oh putain !
# L'affiche est un ratage photoshop complet; vous avez vu la longueur des bras de cette pauvre actrice. Heureusement, on verra un peu sa poitrine. Pfiou!
La Bob Note :
mardi 10 novembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire