Découvert ce matin cet article sur le cinéma virtuel aka la performance capture. Hé oui, on reste dans l'actualité avec Avatar. Non seulement l'article présente l'intérêt de cette technologie mais soulève un paradoxe intéressant.
La réticence de nos amoureux franchouillards du cinéma vérité envers les films à effets spéciaux/CGI/numérique (quand c'est visible seulement) est en train de devenir une contradiction. Surtout quand on pense à la performance capture qui représente justement l'essence même du ciné vérité : la liberté totale de filmer, la disparition du poids de la technique et de ses contraintes.
Reste des acteurs libres travaillant non plus sur un plateau, mais un volume. Et un réalisateur qui construit son film en post-production, libre de ses coupes, de son montage, de ses angles, de tout.
Où comment une question de rendu visuel (vain) suffit chez certains à dénigrer toutes les possibilités jamais fantasmées en matière de liberté.
vendredi 21 août 2009
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