Aujourd'hui j'ai vu Good Morning England (2009):
# L'idée est super sympa, on est en plein âge d'or des radios pirates anglaises dans les années 60. Genre nique les institutions, vive le rock'n'roll, la dope et les meufs. Huhu!
# Mais le problème c'était d'arriver à tenir 2h sur ce sujet. C'est pourquoi on se retrouve au coeur de la radio pirate la plus populaire, avec ses animateurs rock'n'roll über cools.
# Voilà.
# Parce que pendant tout le film, il se passe pas grand chose. Au mieux, il y a les parallèles lourdingues de chez lourdingues avec l'offensive du gouvernement. Au pire, il y a... bah, il y a les problèmes de cul & d'ego internes à la radio. Wouaw.
# Ou comment passer à côté d'un sujet intéréssant plus que d'actualité, avec les pressions des industries sur le téléchargement via le net. Ok, les persos ont la "rock'n'roll attitude" mais ça aurait pu être cool de développer ça au lieu d'en rester à du truc potache marrant.
# Faudra se satisfaire des écritaux à l'écran pour avoir une idée de la situation. C'est les seuls passages vraiment intéréssants, et il y a moins de 2 min dans tout le film.
# Forcément, capital sympathie maximum pour cette purge qui aligne les morceaux de zik de l'époque tout en présentant sa galerie fun de persos. À un moment donné, je me suis dit qu'ils auraient pu virer les scènes avec le ministre tant c'est inutile. Elles servent qu'à renforcer le côté attachant de notre bande de rocker-kikou-coolos.
# En même temps c'est réalisé par le responsable de Love Actually. Fallait peut-être pas attendre un film qui oserait exploiter son sujet en profondeur quitte à bousculer les idées préconçues des spectateurs (les sixties c'était peut-etre pas si fun que ça).
La Bob Note : Robin Williams au Vietnam/10
mercredi 12 août 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire