lundi 4 mai 2009

Martyrs: Embrasse-moi, mets ton doigt...

Aujourd'hui j'ai vu Martyrs (2008) :

# Y avait un gros buzz autour du film lorsqu'il est sorti l'an dernier, il était classé directement comme "le film français le plus extrême jamais réalisé", censé nous faire oublier les médiocres Frontière(s) et À l'intérieur. Les fans le disaient tous avec sincérité, c'est le film de genre céfran.

# Vu la réput' j'étais impatient de découvrir ce film. Mais après 10 minutes devant, j'ai compris que la curiosité comme l'impatience sont de vilains défauts. Martyrs n'est qu'une autre grande déception française.

# De quoi ça parle ? J'en sais rien. On y voit des gens se faire tuer, se faire torturer, ça gueule sans arret, avec des supers mouvements de caméra, c'est avec 2 actrices mignones dont l'une a complétement disjoncté.

# Le film essaye quand même de nous plonger dans des questions métaphysiques sur la mort, la douleur et l'amour. "Essaye" hein. Parce qu'en fait, comme il y a pas d'histoire, l'ampleur métaphysique elle arrive comme un cheveux sur la soupe. Genre, on va faire réfléchir les spectateurs sur un truc trop de fou de folie histoire de finir le film sur quelque chose.

# Alors si je sais pas c'est quoi l'histoire, j'ai bien vu les grosses explications bien lourdingues balancées pour essayer de faire avançer le film. Genre, faudrait pas oublier qu'on fait un film. Ce qui donne des scènes de dialogues nazes explicatives à mort.

# Le pire c'est la fin. Le carton final. L'ambiguité du titre. Ça m'a rappelé le poème d'un camarade de classe en 4ème "le soleil brule les espoirs des ames errantes". Sauf que là c'est pas une dissert de 4ème, c'est un film.

# J'adore les réactions des fans, "ouais mais tu vois, c'est une expérience sensorielle purement subjective et choquante". Sans oublier les interpretations complètement connes de la fin. J'adore les fans, faire une généralisation à partir d'un ressenti pour mieux contrer toutes les remises en cause du film. Ne sensoriellisons pas trop.

# Le perso de Mademoiselle. Heureusement qu'elle est là pour nous dire de quoi le film essaye de parler. Mais rassurons-nous, car après tout ce film est une "expérience sensorielle purement subjective". Même s'il se passe rien, même si ça raconte rien, même si c'est chiant.

# HUUAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHU. Au bout d'1h30, ça fait mal aux oreilles.

La Bob Note : Bueuharp/10

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