mardi 26 mai 2009
Cannes, son festival, son palmarès, ses victimes
Tu penses que les cinéphiles les plus sérieux vont à Cannes pour regarder des films, éventuellement pour mépriser le public qui découvrira ces films 6 mois plus tard, et qu'en aucun cas ils s'interessent aux potins mondains qui aliment les tribunes de torchons popole.
Mais depuis le palmarès de Cannes, je peux t'assurer que même les cinéphiles les plus sérieux peuvent se soumettre au dictat du domaine people. Ceux qui conchient allègrement les lecteurs de Voici se comportent pourtant exactement pareil en polémiquant sur ce palmarès Cannois.
Certains dévoilent les tensions au sein du jury, revèlent les phrases qui auraient été prononcé par des membres du jury ("non mais j'hallucine koa!"), on soupçonne du copinage, du compromis.
En fait, c'est la fête du slip à la Dallas.
Vous me direz, au moins pendant ce temps-là, on parle ni des films, ni de sujets interessants. Alors qu'est-ce qu'on ferait sans Cannes et ses cinéphiles groupies qui s'ignorent par pudeur mondaine ?
Vous aurez aussi remarquer à quel point personne ne s'indigne de voir parader la ministre de la culture, jamais, au grand jamais, interpellé sur l'échec programmé de son projet HADOPI. C'est sans doute plus intéressant de voir les gens se faire prendre en photo sur un tapis rouge d'occasion, exhibant tels des mannequins en plastique les élégantes robes prêtées par des célèbres marques.
Mais bon, vous vous rendez compte de ce qu'à dit une membre du jury à la présidente ? "T'es pas ma mère quoi". J'en reviens toujours AP WAM!
(putain, misère...)
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Coup de gueule,
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