vendredi 12 mars 2010

Summer Wars (2009): On a tué Ponyo

# Est-ce qu'il faut désormais se tourner vers le cinéma d'animation au Japon pour espérer trouver des véritables conteurs, capables de bien raconter de belles histoires ?

# Summer Wars mélange un Japon traditionnel et moderne, nous emmenant en pleine campagne pour une réunion familiale avec en toile de fond le piratage du monde d'Oz, sorte d'Internet du futur, qui déclenche une série de catastrophes dans la réalité.

# C'est déjà un formidable portrait de famille, où malgré le nombre important de personnage, chacun possède sa particularité. Et surtout, c'est vivant, c'est dynamique, ça rigole comme ça pleure. C'est une famille avec ses engueulades, ses petits groupes. Superbe.

# En tête d'affiche, il y a la grand-mère, sage et délicate; il y a le nerd timide mais volontaire tout comme le gamer; il y a ce cousin lointain troublé... Des personnages entiers, beaux et touchants.

# Par ce noyau familial, le film vient prouver l'existence d'humanité derrière un monde virtuel à priori déshumanisant. Il s'agit de faire prendre conscience aux membres d'une famille, ou d'une horde d'avatars qu'ils appartiennent à une communauté. En dehors de leurs différences, langues, cultures... ils partagent tous un univers commun.

# Tout ça apparait donc au cours d'une quête pour sauver le monde d'Oz, par extension, la réalité. Une quête, car elle pousse les individus à se confronter à leurs propres peurs, leurs limites, dépasser le cadre de leur nombril pour accomplir quelque chose.

# Vous remarquerez qu'on est loin d'un propos moralisateur posant une frontière claire entre virtualité (danger) et réalité (sain), ici, les 2 sont connectés, il y a une interaction permanente possible grâce aux individus. Pour une fois, un film fait l'éloge de l'humanité, et non de la peur de l'outil internet.

# Ah oui, la campagne ou Oz, c'est beau, c'est riche en détails, en idées. Ce qui offre une trèès bonne excuse pour redécouvrir le film !

# Logiquement, vous devriez au moins verser une petite larme à 2 moments clés du film.

La Bob Note : Direct Dans mon Top 2010/10

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