mercredi 10 mars 2010

L'Affaire Farewell (2009): Spy game

# Comment ignorer un film vendu sur une citation de Ronald Reagan ? Lui qui nous promet l'une des "plus grandes affaires d'espionnage" du siècle dernier !

# C'est un ingénieur français en URSS qui passer des infos sensibles livrées par un colonel soviet... ce qui amènera quelques années plus tard à la chute du bloc soviétique.

# En clair, on a une affaire très importante, avec un amateur, et un colonel un peu à la ramasse. Avec un peu d'imagination, ça pourrait presque faire office de comédie, y a un fossé énorme entre l'enjeu et l'amateurisme de l'affaire.

# Et ce fossé aurait pu permettre d'inserer une tension difficilement supportable. Mais le réal a tendance à éviter d'aborder la tension. Ça donnera au mieux quelques scènes histoire de capter le contexte de l'URSS, bref, ça s'inscrit pas dans la durée. C'est dommage.

# À la place, le film vire au portrait humain. C'est finalement une histoire d'amitié entre 2 hommes qui doivent gérer une crise de couple, ou un ado un peu rebelle qui fera son lipdub de Queen en pleine forêt.

# Le truc c'est qu'on est dans un point critique de la Guerre Froide, avec des espions infiltrés partout, à tous les niveaux, où il y a un risque évident de mort voire de crise internationale. Un enjeu majeur du siècle dernier.

# Mais non, mieux vaut des histoires de couple à Moscou.

# Il y a quelques temps, j'avais vu un docu sur un double-agent infiltré à la CIA, un américain moyen qui a décidé de trahir son pays par obligation personnelle. Il lui fallait de l'argent pour assurer sa vie de couple. On est loin de l'ampleur de Farewell, mais ambigüité de cet homme, de ses choix, de sa vie... c'était autrement plus intéressant (j'ai pas retrouvé le nom).

La Bob Note : Chérie, il est où le café ?/10

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