Toujours prompt à citer Coppola, Leone ou Kubrick, ce cinéphage à la mémoire phénoménale ne s’encombre pas de fausse modestie et dégaine « l’école Dino Risi » quand il s’agit d’expliquer le doublage franchement pénible de « Cinéman ». Ou pourquoi les lèvres de Pierre Richard ne collent jamais à ce qu’il dit. « C’est moi le dictateur ! Quand je trouve des dialogues deux fois meilleurs en salle de montage, je m’octroie la liberté de remplacer les précédents. »Mais le meilleur reste à venir, en provenance du mag promo UGC (à sauvegarder):
Quel est le chef d'oeuvre officiel qui vous gonfle ?(ahah)
There Will be Blood. Il n'y a aucun point de vue, Daniel Day-Lewis cabotine sans arrêt, il n'y a pas un gramme de sincérité, ça vise le grand cinéma à chaque plan, sauf qu'à l'arrivée c'est un tout petit truc.
Quel film montreriez-vous en boucle à votre pire ennemi ?
La Graine et le mulet. Quatre heures sur un mec qui prépare un couscous.
Pendant ce temps-là, Cinéman se fait fumer, on lui reproche :
- un doublage catastrophique (post-resynchro), Lucy Gordon morte en début d'année se retrouve avec une nouvelle voix (vive la cinécrophilie), des blagues ont été rajouté quand les acteurs sont de dos (!!)
- des problèmes de raccords à la pelle (décors/lumière)
- un montage désastreux (le film traîne depuis plus d'1 an)
...
Tout de suite, ça donne envie d'y aller. Bon histoire de se rassurer, Bernard Henri Levi a écrit un texte élogieux sur le film. Ouf, on est sauvés ?
(Merci Yann)
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