Ceci est une exclue. Il y a près de 90% de chance que vous n'ayant jamais entendu parler de ce film et qu'il ne se fasse jamais chroniquer par des journaleux/bloggeurs (la curiosité, ça sert à rien dans ce domaine).
Instant Swamp, c'est donc inédit et japonais. Et horrible.
• J'aime bien les films de Satoshi Miki, ils ont ce côté petites chroniques japonaises avec un zeste de truc chtarbé dedans. Mais là. MAIS LÀ. La chronique douce-amère atteint ses limites.
• Déjà, y a le défaut, mon point de départ c'est mon film. C'est-à-dire qu'une fois passée les 2 premières minutes, le film n'a plus rien à dire. Du tout. L'héroïne doit apprendre à ouvrir ses yeux sur la vie pour mieux percevoir les "choses cachées". Il reste 1h50 de film.
(ça m'avait fait la même chose sur Strawberry Shortcakes en 2006)
• Ensuite, c'est un sacré bordel qui mène à pas grand chose. Genre prétexte pour rencontrer des personnages marrants et décalés, loin d'un Japon glauque, gris et chiant. Effectivement, il y aura un punk à la crète parfaite (huhu), des rockers '80s chelous, une milf japonaise...
• OK, les mangas, les anime c'est cool. Mais putain, quand les acteurs se mettent à prendre les postures mangas, à surjouer la moindre expression (les cris, les pleurs) avec ces horribles variations de voix... et que ça dure 2h, c'est pénible. KAWAIIIIIII SUGOIIIIIIIIIIIIII (argh).
• Je crois savoir comment faire une vulgaire caricature de ce genre de films, suffit d'aller en campagne japonaise, avec ciel bleu et rizières/champs verts, prendre des acteurs habillés bizarrement, les faire se regarder sur le bord de route en disant de temps à autre un truc hyper profond sur la vie. Puis, une petite musique douce en fond sonore.
La Bob Critique : Paye ton exclue/10
jeudi 11 février 2010
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