"... visant à illustrer la perversité du sexe et de la violence de notre culture médiatique, et des conséquences chez les enfants". C'est la note d'intention de cette fausse pièce de théâtre de Scarface :
Entre les barres de LOL et les considérations moralisantes, ça reste étonnant qu'à chaque fois qu'on parle du Scarface de De Palma, les commentaires se concentrent sur la violence. Bien sûr, c'est complètement déconnecté du reste du film. Qui dépeint une Amérique bien cynique et grotesque noyant les hommes dans des illusions de grandeurs, de consumérisme... Dans le genre figure pathétique/misérable, Tony Montana assure bien.
Se borner à voir qu'une partie du message (cf, la violence) démontre la perversité d'une culture suffisamment habile pour ne pas avoir à se remettre en question. Faire de Tony Motana un caïd-trop-la-classe alors que c'est une merde humaine.
Comme d'hab, on préfère les raccourcis et l'absence de contexte pour justifier du caca mou.
(par contre la pièce, plus de sang, moins de pop corn, merci)
vendredi 2 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire