mardi 13 avril 2010

"le public ne suivra pas si c'est français"

Le cinéma français vu par le réalisateur de Gainsbourg, vie héroïque (via son blog) :
C'est marrant, malgré la presse incroyable qu'a eu le film sur Gainsbourg, j'ai été très étonné du quasi silence des revues de cinéma fantastique. Ca leur a sans doute échappé mais mon film contient autant de plans avec de l'animatronique que le Labyrinthe de Pan. Je tiens beaucoup à ça, au label "film de monstres". Fait avec des marionnettes, des mécanismes, du mime.

Je sais pas quand, je sais pas comment, mais Autochenille a méchamment envie de se mettre aussi sur le créneau films avec monstres. Entre DDT, Chris Clarke ou l'atelier 69 on a en Europe des gens capables de nous fabriquer un tas de monstres qui pourraient rendre jaloux le Hobbit. L'argent il y en a aussi. Ce qui manque, c'est la preuve que ce type de cinéma peut se fabriquer en France. Pour moi, c'est une certitude. Ca passe par un label. Ca passe sans doute à la fois par des tout petits films et aussi par des choses énormes.

Je crois qu'on peut faire des films de chez Troma en France. Je crois qu'on peut aussi faire du Dark Crystal. Je crois enfin qu'on peut faire du Lord Of The Rings si ça nous prend. Je veux dire que les talents sont là, à chaque poste. Ces projets là restent souvent stationnés en rase campagne parce qu'on se dit que le public ne suivra pas...sous entendu "le public ne suivra pas si c'est français". Je ne sais pas si c'est vrai. Je sais juste que c'est des choses que j'irais voir avec enthousiasme, comme spectateur.
Une question; est-ce que la presse spécialisée a encore une influence par ici ?

1 commentaire:

  1. J'étais une gamine quand je passait tout mon argent de poche dans Première et Cinélive.. Et ça a finis par me lasser...

    Toujours les même mots qui ressortent pour décrire le dernier fabuleux fabulous film ouzbek tourné en caméra infrarouge pendant la guerre de tchétchénie ><

    Et c'est bête, mais quand ils la presse spécialisé a massacré The Island de Bay, j'ai arrêté de suite. Non pas que ce film était une véritable révélation pour moi mais c'est là que j'ai réalisé que je n'étais (quasi)jamais d'accord avec les critiques hautement pompeuse que je lisait chaque mois.

    Et puis, merde hein, ça reste quand même pas mal subjectif une critique ciné, non? Autant il y a des critères généraux, autant, comment peut on se fier à l'avis de personnes qui trouvent leur référence dans des films des années 30/40?

    Les références de la "population" (les gens quoi..) ont changés mais c'est pas pour autant que les critiques de ciné se sont adaptés..

    [mode radicale]*oui, on a compris qu'Audiard était la référence ultime mais on peut passer à autre chose maintenant?*

    :)

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