Dernière bombe asiatique atterrissant glorieusement sur notre territoire, avec des affiches ayant troner fièrement dans les gares & abris de bus lors d'une phénoménale semaine, et sans doute quelques spots tv/radios parlant directement à notre jeunesse désabusée.
Tout ça pour, Snipers. J'insiste sur la différence entre l'effort promotionnel et la réalité d'un produit dont on (réalisateur/critique) préfère dire qu'il rend hommage aux séries b burnées des années 80. Car l'hommage, c'est tout de suite plus classe.
Derrière la caméra, Dante Lam, qui enchaîne furieusement les films depuis quelques années. En particulier des polars urbains, Beast Stalker par exemple, ou Fire of Conscience. Ce véritable stakhanoviste s'est imposé comme l'un des derniers espoirs d'Hong Kong, des films violents & brutaux sur fond de conflits moraux. Mais souvent filmés par un excité en manque.
Snipers, c'est un peu le Top Cops de Dante Lam. Un ton ultra-sérieux en décalage avec une esthétique ringarde (des torses musclés transpirant), jouant sur des sous-entendus sexuels (espèce de sale esprit pervers d'occidental), pour une histoire de corruption/trahison déjà-vue (le côté hommage non-repensé) accouchant de scènes de shoots illisibles (genre gros plans, caméra tremblotante)...
Dans le genre divertissement efficace et intéressant, Snipers c'est le degré zéro, la loose incarnée, surtout quand à côté il y a des films HK comme Ip Man ou les réalisations de Benny Chan qui sont toujours pas distribuées en France. Sans pour autant être plus finaud que ce produit faussement testostéroné pour machos prépubers.
La Bob Note : J'ai plus 12 ans/10
dimanche 11 avril 2010
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