# Pendant que les cinéphiles s'extasient sur la sélection Cannoise 2010 (les mêmes qui ignorent royalement 90% des autres festivals internationaux, plus intéressants mais moins glam'), penchons nous sur un ovni français.
# Les Clefs de Bagnole est une grosse merde, qui à la différence de la plupart des productions françaises d'hier comme aujourd'hui, parvient bien à ne rien raconter du tout. En guise d'intro, une pléthore de producteurs & vedettes acceptent d'envoyer chier le Baffie réalisateur raté qui a préférer un titre direct plutôt que d'oeuvrer de se cacher derrière une poésie pompeuse mentant sur le produit final.
# C'est donc l'une des différences entre l'histoire un mec qui cherche ses clefs de bagnole et l'épique histoire d'un couple de parisiens faisant face à l'amertume d'une société profondément injuste.
# Réalisateur raté, vraiment ? Baffie passe 1h30 à s'amuser avec le cinéma, son cahier des charges, ses absurdités... D'un figurant trop souvent présent à l'écran, au doublage sonore miteux, en passant par les caméos ridicules ou encore des jeux de raccords jusqu'à l'absurdité de la fiction dans la fiction, Baffie enchaîne ses idées non-stop.
# En clair, il donne une gigantesque leçon de cinéma et des possibilités infinies qu'il existe pour raconter une histoire. Dommage qu'il laisse son histoire au stade de simple prétexte servant ces amusements. C'est peut-être la face cynique du bonhomme qui ressort lorsqu'il clame faire une merde, ou qu'il casse certaines de ses idées en expliquant/insistant que c'est pourri.
La Bob Note : Allez-y, c'est tichoux/10
jeudi 15 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire