lundi 26 avril 2010

Le Parrain Part 2 (1974)

Dans la seconde partie du Parrain, Coppola utilise pas mal de bonnes idées pour définir ses persos. Par exemple, dans le New York de 1917, avec le "parrain" local :

Lors d'une fête religieuse, un Christ crucifié se retrouve coupé en 2, d'un côté la figure religieuse respectée par tous, de l'autre, l'argent comme véritable moteur.

Vers 2h05, il y a une petite pause. On passe de la scène point de rencontre entre Vito et son fils Michael, à une scène avec Michael rentrant dans sa propriété. Clairement, là où Vito a construit une famille, un groupe, s'est montré capable de rassembler un peu de chaleur humaine, Michael défait tout. C'est l'hiver, il fait froid, il est seul et il est déjà brisé par l'exercice du pouvoir (contemplant le cadeau de noel de son fils qu'il n'a pas offert).


C'est l'une des différences entre le 1er film et cette suite, on passe de l'intimité d'une famille (avec des lumières tamisées bien gérer) à la solitude d'un Empereur (un homme face à ses conquêtes matérielles, cf sa propriété).

Et enfin, vous aurez remarqué les similarités entre les 2 films, scène de fête du début (mariage vs communion), assassinat (Luca Brasi vs Pentangeli)... qui viennent aussi renforcer la différence entre Vito et Michael.

jeudi 15 avril 2010

Comment faire pour aller à Cannes ?

Tu te demandes comment tu pourrais toi aussi aller à Cannes, connaître la gloire, les paillettes, les soirées, le tapis rouge ? Hé bien, c'est simple, il te suffit de prendre ton téléphone portable et de refilmer chaque scène de cette bande-annonce. Il te restera à l'envoyer à l'organisation Cannoise et peut-être que l'an prochain, toi aussi, tu connaîtras Cannes ;

Ah, les méandres théoriques d'un cinéma révolutionnaire has-been people. Combien d'étudiants en cinéma ont envoyé des films similaires au festival ?

Oui mais Bob, tu l'a pas vu, t'es salaud (oui)

Si tes yeux n'ont pas encore brûlé, tu pourras matter d'autres bande-annonces du film qui dévoile grosso-modo la totalité de cette oeuvre Godardienne.

Les Clefs de Bagnole (2003)

# Pendant que les cinéphiles s'extasient sur la sélection Cannoise 2010 (les mêmes qui ignorent royalement 90% des autres festivals internationaux, plus intéressants mais moins glam'), penchons nous sur un ovni français.

# Les Clefs de Bagnole est une grosse merde, qui à la différence de la plupart des productions françaises d'hier comme aujourd'hui, parvient bien à ne rien raconter du tout. En guise d'intro, une pléthore de producteurs & vedettes acceptent d'envoyer chier le Baffie réalisateur raté qui a préférer un titre direct plutôt que d'oeuvrer de se cacher derrière une poésie pompeuse mentant sur le produit final.

# C'est donc l'une des différences entre l'histoire un mec qui cherche ses clefs de bagnole et l'épique histoire d'un couple de parisiens faisant face à l'amertume d'une société profondément injuste.

# Réalisateur raté, vraiment ? Baffie passe 1h30 à s'amuser avec le cinéma, son cahier des charges, ses absurdités... D'un figurant trop souvent présent à l'écran, au doublage sonore miteux, en passant par les caméos ridicules ou encore des jeux de raccords jusqu'à l'absurdité de la fiction dans la fiction, Baffie enchaîne ses idées non-stop.

# En clair, il donne une gigantesque leçon de cinéma et des possibilités infinies qu'il existe pour raconter une histoire. Dommage qu'il laisse son histoire au stade de simple prétexte servant ces amusements. C'est peut-être la face cynique du bonhomme qui ressort lorsqu'il clame faire une merde, ou qu'il casse certaines de ses idées en expliquant/insistant que c'est pourri.

La Bob Note : Allez-y, c'est tichoux/10

mardi 13 avril 2010

"le public ne suivra pas si c'est français"

Le cinéma français vu par le réalisateur de Gainsbourg, vie héroïque (via son blog) :
C'est marrant, malgré la presse incroyable qu'a eu le film sur Gainsbourg, j'ai été très étonné du quasi silence des revues de cinéma fantastique. Ca leur a sans doute échappé mais mon film contient autant de plans avec de l'animatronique que le Labyrinthe de Pan. Je tiens beaucoup à ça, au label "film de monstres". Fait avec des marionnettes, des mécanismes, du mime.

Je sais pas quand, je sais pas comment, mais Autochenille a méchamment envie de se mettre aussi sur le créneau films avec monstres. Entre DDT, Chris Clarke ou l'atelier 69 on a en Europe des gens capables de nous fabriquer un tas de monstres qui pourraient rendre jaloux le Hobbit. L'argent il y en a aussi. Ce qui manque, c'est la preuve que ce type de cinéma peut se fabriquer en France. Pour moi, c'est une certitude. Ca passe par un label. Ca passe sans doute à la fois par des tout petits films et aussi par des choses énormes.

Je crois qu'on peut faire des films de chez Troma en France. Je crois qu'on peut aussi faire du Dark Crystal. Je crois enfin qu'on peut faire du Lord Of The Rings si ça nous prend. Je veux dire que les talents sont là, à chaque poste. Ces projets là restent souvent stationnés en rase campagne parce qu'on se dit que le public ne suivra pas...sous entendu "le public ne suivra pas si c'est français". Je ne sais pas si c'est vrai. Je sais juste que c'est des choses que j'irais voir avec enthousiasme, comme spectateur.
Une question; est-ce que la presse spécialisée a encore une influence par ici ?

dimanche 11 avril 2010

Les Snipers de Hong Kong ont le Canon Dur

Dernière bombe asiatique atterrissant glorieusement sur notre territoire, avec des affiches ayant troner fièrement dans les gares & abris de bus lors d'une phénoménale semaine, et sans doute quelques spots tv/radios parlant directement à notre jeunesse désabusée.

Tout ça pour, Snipers. J'insiste sur la différence entre l'effort promotionnel et la réalité d'un produit dont on (réalisateur/critique) préfère dire qu'il rend hommage aux séries b burnées des années 80. Car l'hommage, c'est tout de suite plus classe.

Derrière la caméra, Dante Lam, qui enchaîne furieusement les films depuis quelques années. En particulier des polars urbains, Beast Stalker par exemple, ou Fire of Conscience. Ce véritable stakhanoviste s'est imposé comme l'un des derniers espoirs d'Hong Kong, des films violents & brutaux sur fond de conflits moraux. Mais souvent filmés par un excité en manque.

Snipers, c'est un peu le Top Cops de Dante Lam. Un ton ultra-sérieux en décalage avec une esthétique ringarde (des torses musclés transpirant), jouant sur des sous-entendus sexuels (espèce de sale esprit pervers d'occidental), pour une histoire de corruption/trahison déjà-vue (le côté hommage non-repensé) accouchant de scènes de shoots illisibles (genre gros plans, caméra tremblotante)...

Dans le genre divertissement efficace et intéressant, Snipers c'est le degré zéro, la loose incarnée, surtout quand à côté il y a des films HK comme Ip Man ou les réalisations de Benny Chan qui sont toujours pas distribuées en France. Sans pour autant être plus finaud que ce produit faussement testostéroné pour machos prépubers.

La Bob Note : J'ai plus 12 ans/10

samedi 10 avril 2010

Les Top Cops de Kevin Smith

Un revival du buddy movie des années 80/90 par Kevin Smith, réalisateur de Clerks 2. Tout comme Zack & Miri, le bonhomme est en petite forme... Alors que son twitter propose régulièrement des trucs intéressants (qu'il tape un scandale ou sorte des blagues à la con), ce Top Cops (Cop Out) est une petite daube bien molle menée par un Bruce Willis à l'ouest et un Tracy Morgan dans l'excès.

Deux flics pas très attachants qui se font détrôner par les seconds rôles, en particulier Seann William Scott qui sert de troisième roue à ce faux couple de loosers.

Côté blagounettes, ça chie des tonnes de références ciné histoire de te rappeler que Kevin Smith, c'est le roi des geeks et qu'il est comme toi quoi. Malheureusement, c'est très loin de l'esprit Smith, qui aussi bien en tant que dialoguistes/one man show est capable de servir des idées hardcore sans avoir à les surligner (l'anecdote Wild Wild West, Clerks...). Là, c'est Bruce Willis qui dit qu'il a jamais entendu la réplique "Yippikaye motherfucker" - ah.. ah... ah.

Et ça fait encore plus mal quand tu penses à Hot Fuzz. Car Top Cops, c'est une intrigue de merde qui traîne (Willis qui cherche sa carte de baseball fétiche...) sans pour autant raconter quelque chose. Pour déboucher sur du gun fight miteux avec zéro tension, zéro fun... Forcément, les latinos à part servir de méchants, tomber comme des mouches et lâcher quelques répliques trololol, c'est une sorte de macguffin tentant de justifier l'existence du film (ou non).

Sinon, la bande son rassemble du Rakim, du Beastie Boys... toujours sympas d'entendre ce genre de son dans un film actuel. Si seulement le reste du film avait pu suivre. Bienvenue en 1989.

(avec un peu de chance, la VF sera culte)

La Bob Note : Le petit chien saucisse de Kevin Smith - swink/10

vendredi 9 avril 2010

Luc Besson, esprit novateur

C'est le printemps, les idées volent dans tous les sens, et Luc Besson nous revient :


Remercions A. Bordas

lundi 5 avril 2010

L'ère du misérabilisme

Vous savez la différence entre une émission comme Strip Tease et ces émissions-reportages sur les problématiques essentielles du citoyen français ?

La narration.

Les émissions-reportages sombrent dans le cynisme à force de simplifier/réduire/mettre dans des cases les sujets filmés. Madame Machin n'existe pas en tant que Madame mais en tant que personnage animé par un objectif, dont les problématiques et résolutions assurent la structure de l'histoire (avec des émotions toujours très subtilement amenés - voix off, musiques, ralentis...).

C'est une fictionalisation vendue comme du reportage pour de vrai.

(enculés)

dimanche 4 avril 2010

Les fantomes japonais n'existent pas

Studio Brain's Base retenez bien ce nom. Pas seulement qu'il est parfaitement ignoré par nos amis experts du cinéma Japonais, mais parce qu'il s'impose comme l'une des valeurs sûres de l'animation jap.

Ce nom est plus souvent à Baccano ou Durarara, donc j'en profit pour revenir sur une série moins connue, Natsume Yujincho (adapté d'un manga). Qui démontre encore une fois à quel point les Japonais dealent FACILEMENT avec leur propre tradition. Ici, celle des Yokai, ou des esprits.

L'histoire d'un lycée capable de percevoir les Yokai, qui décide de les aider, ignorant par la même occaz la haine des Yokai envers les humains. Au programme, des belles rencontres, des rites étranges, où l'on pointe la solitude des personnages, humains comme esprits.

Plutôt qu'une énième répétition de la peur de la marginalité dans une société nippone matérialiste, ce qui m'interpelle dans cette série c'est son rapport au monde invisible. Comment les esprits sont traités comme des entités aussi réels que les humains, comment ce monde côtoie le notre dans l'indifférence générale.

Une fois les deux mondes connectés, ce qui nous parait totalement anodin prend une nouvelle dimension. À l'exemple des mots. Le héros se trimballe avec un livre contenant les noms de centaines d'esprits, c'est-à-dire qu'ils sont sous ses ordres. Posséder le nom écrit d'un esprit, c'est lui "voler" sa liberté. Et pour rendre cette liberté, il faut ré-insuffler de la vie à ces lettres mortes. Pas étonnant que le héros souffle sur les lettres donc.

On a beau être dans un anime visant un public adolescent (des persos lycéens) avec une pointe kawaii (le chat), ça décrit des trucs méchamment kabbalistiques comme si de rien n'était. Autrement dit, utiliser la fantaisie, l'imaginaire pour questionner les fondements même de ce que l'on considère "réel" dans la vie : est-ce que notre perception, nos sens, nous permettent de connaître véritablement le monde qui nous entoure.

Mais puisqu'on vous assure que l'avenir du Japon c'est les prods indépendantes questionnant les troubles de la sexualité d'une génération d'après crise économique en quête de sens, filmé caméra à l'épaule de travers avec gimmicks kawaiiens pour occidentaux à moitié pervers (vous imaginez pas le nombre de mecs qui mattent de la grosse merde asiatique à cause d'une actrice super mimi qui fait oublier la détresse sexuelle quotidienne chez ces honorables spectateurs).

Putain Bob, ta gueule

samedi 3 avril 2010

Une Affaire d'Etat (2009)

La plus grande surprise, c'est de lancer un polar français qui se révèle être un superbe western urbain. Passant par une affaire de trafic d'armes pour dévoiler une galerie de personnages sous pression, où chacun essaye de s'en sortir: coups bas, embuches, manipulations, devoir d'obéissance... Et surtout en abordant le problème à différents niveaux, d'une fliquette burnée comme c'est pas permis au président en passant par des prostituées.

L'heure de revenir sur quelques points/idées, comme d'hab quoi :

# Commencons en douceur avec ce champs-contre-champs... Le placement des persos + la nuque au 1er plan donnent l'impression d'un vrai face à face alors que les 2 persos sont côte à côte. À savoir qu'on est qu'au début du film, qu'on va assister à une véritable guerre opposant justement ces 2 hommes (guerre, car il y a une stratégie pour chaque mouvement).


# Certains l'ont bien remarqué, Valette exploite l'environnement Parisien pour refléter l'état des personnages. Par exemple sur l'exemple suivant, les bâtiments en arrière plan imposent une dimension/stature importante-étatique aux persos (les mêmes que sur le point précédent). Et c'est naturellement, lorsque la guerre est ouvertement déclaré qu'il y a un soudain changement d'échelle. Un simple mouvement arrière qui donne l'impression d'un rapetissement. Valette nous met la puce à l'oreille en début de dialogue via une remarque sur l'architecture.


# Comment relier directement 2 personnages quasi au même statut (de la petite main), confronté à une situation similaire ? Avec ce genre de plans, même mouvement rapproché, même position, environnement légèrement différent : les lampes aux 2 extrémités (normal, les persos sont pas du même côté), la table (ronde vs carré)... Ça me rappelle une idée similaire vue dans The Killer de John Woo.


Avec les mêmes persos, il y a le 'duel' final dans la voiture avec en fond sonore le thème du Retour de Ringo. Enfin duel, j'exagère peut-être, mais il y a un échange de regards bien furieux façon western qui dit tout sur les pensées des persos. Pour le bonheur des oreilles :



En réécoutant la musique, ça me rappelle que la fliquette et le barbouze ont déjà été "connecté" un peu plus tôt dans le film... grâce à la musique. Lorsqu'on vient de mieux faire connaissance avec elle et ses méthodes très directes - ce qui lui vaudra des remarques de son chef. La musique fait le pont entre cette présentation et le nouveau personnage,. En substance, Valette nous montre 2 desperados. Agissant pourtant à l'opposé, cf le plan de la bagnole qui part enchainé par un mouvement inverse dans l'appart.

Histoire de chicaner, l'opposition n'existe pas seulement via un mouvement (de caméra ou d'objet) puisque nos desperados sont consignés dans un espace différent.

Mais comme l'honorable critique nous l'a dit :
Bien mené mais grossièrement mis en scène et en musique, cet imbroglio de complots, trahisons et meurtres dans les hautes sphères de l'Etat, sur fond de vente d'armes et de prostitution, se révèle plus proche (...) d'un téléfilm sous amphétamines.
C'est clair qu'utiliser une musique et une mise en scène comme éléments narratifs vecteurs d'émotions, c'est grossier. Mais être payer à dire de la grosse merde, ça, c'est noble.

vendredi 2 avril 2010

Scarface pour les enfants

"... visant à illustrer la perversité du sexe et de la violence de notre culture médiatique, et des conséquences chez les enfants". C'est la note d'intention de cette fausse pièce de théâtre de Scarface :




Entre les barres de LOL et les considérations moralisantes, ça reste étonnant qu'à chaque fois qu'on parle du Scarface de De Palma, les commentaires se concentrent sur la violence. Bien sûr, c'est complètement déconnecté du reste du film. Qui dépeint une Amérique bien cynique et grotesque noyant les hommes dans des illusions de grandeurs, de consumérisme... Dans le genre figure pathétique/misérable, Tony Montana assure bien.

Se borner à voir qu'une partie du message (cf, la violence) démontre la perversité d'une culture suffisamment habile pour ne pas avoir à se remettre en question. Faire de Tony Motana un caïd-trop-la-classe alors que c'est une merde humaine.

Comme d'hab, on préfère les raccourcis et l'absence de contexte pour justifier du caca mou.

(par contre la pièce, plus de sang, moins de pop corn, merci)

jeudi 1 avril 2010

Le Point Kubrick 2

En cette belle journée du 1er Avril, alors que les gens pas drôles se reunissent pour essayer d'être drôle sans pour autant duper quelqu'un, il me fallait moi aussi ajouter mon grain de sel ;


Ça vous dit rien ? C'est une clarification d'une image postée sur un forum mais totalement illisible. huhu !

L'année du dragon (1985)

Si le polar bien vénère vous manque, que des personnages ambigus et complexes essayant de naviguer dans un monde qui préfère abdiquer pour survivre, alors clairement, L'année du dragon, c'est pour vous.

Pour le plaisir des mirettes, ces 2 plans où White se la joue à la Général Patton faisant son speech pour motiver ses troupes avant de partir en guerre. La coupure intervient lorsque White énonce la dernière règle importante susceptible d'apporter une nouvelle perspective à ce combat.

J'insiste sur perspective. En mouvement, c'est forcément plus évident de voir White marcher face à ce bloc de flics loosers dans l'âme, la tangente apparait plus clairement. C'est l'une des rares fois où l'on voit White tenir cette position de leader face à "son" unité.

La plupart du temps, le perso est quasi-seul (il travaille avec 2 nonnes, et 2 autres flics), et il tient plus le rôle de sous-chef sans cesse réprimander par sa hiérarchie. Le genre de type qui fait face au monde entier. Finalement, une idée bien résumée par sa première apparition à l'écran ;

Un type âgé (les cheveux blancs quoi) de dos marchant dans une rue perpendiculaire à une marche funèbre. Le plan se termine quand il tourne à gauche alors que les panneaux de circulation indiquent clairement un "NO LEFT TURN". Seul contre tous.

Dans la même scène, il faut noter une petite différence qui établit très clairement le rapport de force existant entre autorités et population locale dans Chinatown.

Les parrains et la corruption paradent tranquillement en pleine rue, à peine perturber par les médias, pendant que des flics en pleine urgence doit se faufiler au milieu de la foule, sur le trottoir. Ah, et si vous avez remarqué le visage de la journaliste sur la 2nde capture, rassurez-vous, Cimino est généreux, vous en verrez bien plus (vive les plans gratos sur la nana à poil).

Pour revenir sur le perso de White, il y cette autre scène de dialogue bien sympa;

Donc, on retrouve l'idée d'un mec seul contre tous (les parrains de la triade). Pendant un petit moment, on se mange ce genre de champs-contre-champs à l'avantage des parrains. Jusqu'à là :

Après avoir dit "je vous emmerde" (en fait, je triche légèrement, juste avant il y a un plan générale opposant les 2 camps, comme pour le speech du général plus haut), le dialogue prend une nouvelle tournure, et la caméra vient enfin se placer dans le camp des parrains. Soudainement, White devient un véritable opposant. Le plus marrant, c'est quand White va de lui-même casser les distances et s'inviter dans leur camp :

La dernière évidence, c'est donc d'aller matter le film. Merci.
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