lundi 29 septembre 2008

MR 73 : Flic de pute

Aujourd'hui j'ai vu MR 73, UN FILM FRANÇAIS !

# Il faut saluer le ton original du film, se démarquant du reste de la production nationale. Un flic buvant, malheureux qui ne fait pas l'apologie de la 5è, de ses valeurs, de son système social. Un vrai flic anti-héros emmerdant le monde.

# Fausse joie. Le ton original est assené tout au long du film avec un marteau. Oui, le flic se bourre la gueule, oui il est malheureux, oui d'accord. On l'avait compris au bout de 2 min de film. Mais là, au bout d'1h30 on y est encore. Rendez-nous Navarro (mort).

# L'histoire est donc figée et superficielle. Au lieu de questionner les entrailles de la Police, du système judiciaire, on a le droit à la dépression molle d'un saoûlard. Pas que les quelques pistes montrées soient particulièrement originales - les magouilles, la corruption - mais il y avait matière à étoffer. Dans l'état, l'Inspecteur Harry Auteuil, c'est chiant.

# N'oublions pas le pathos. Très important pour surligner la dépression du flic, sa femme accidentée. Le mec aurait pu être déprimé parce qu'il se sent dépassé par son boulot et ses réalités. Non, ajoutons-lui une femme. C'est plus facile. C'est plus triste surtout (mais totalement inutile).

# Les 2 intrigues sont nazes. La première est résolue en 3 pets, le seconde est juste impossible tellement c'est lourd avec ses effets dramatiques inattendus ! Qu'on a tous compris dès la 1ère minute. Par contre, coup de chapeau aux cheveux de l'actrice. Vive les années 80.

La Bob Note : Jacques Daniel/10

Le Royaume Interdit : Le Film de Karaté Pipi

Aujourd'hui j'ai vu Le Royaume Interdit :

# J'adore toujours autant ces vedettes chinoises qui viennent cachetonner dans des rôles minables. Encore mieux quand c'est vendu comme de "l'inédit" avec ses super références de folie et sa dose de nostalgie pour les navets asiatiques. Syndrome Kill Bill, plus con tu meurs.

# Justement, la nostalgie. J'ai adoré ce sentiment de nostalgie. Un film américain qui exploite les grandes figures asiatiques, ça pouvait être cool. Si il y avait une histoire. Là, c'est juste des gros clin d'oeils bien lourdingues pour attraper les fans et leur offrir cette saveur de nostalgie et cette illusion du film américain qui aime l'Asie.

# D'où Jet Li qui fait pipi sur Jackie Chan. À ce sujet, il y aura un chapitre intitulé "N'ayez pas peur d'avoir honte" dans "Être asiatique et réussir à Hollywood Pour Les Nuls".

# C'est un film pour neuneu. Pas pour les enfants, ni les fans, et encore moins cette race bâtarde qu'est le cinéphile. On retrouve toujours la même recette de flemmard du gros film américain, avec son lot de blagues nazes, son histoire non-traitée, sa musique qui essaye d'être épique mais qui est juste pompeuse, les scènes d'action débiles pour pimenter...

# Heureusement, on m'a offert la place pour voir cette merde. Mais trop humble (oui, Bob Critique est humble), j'ai préféré aller voir du côté de l'Albanie. Ça va pas la tête !

La Bob Note : J'irai verser du Nuoc Nam sur tes tripes/10

dimanche 28 septembre 2008

Pushing Daisies : Tarte périmée

Aujourd'hui, j'ai vu la 1ère saison de Pushing Daisies :

# Tout d'abord, je dois remercier les adorateurs de cette petite merde fumante pour m'avoir inciter à y tremper, moi aussi, mes doigts. Le secret magique des séries TV américaines !

# C'est relativement beaucoup moche. Je comprends qu'une ambiance ultra colorée et naïve puisse émouvoir quelques âmes sensibles mais à ce niveau-là... Ça m'a rappelé ces films nous plongeant dans une réalité virtuelle, au début des années 80, avec les gros pixels et effets polygones. La nostalgie !

# L'idée de départ est mignonne. La suite, moins. Les petites enquêtes sont totalement vaines et les relations entre les persos sont carrément emmerdantes. Faut dire que l'histoire ressemble plus à du Santa Barbara qu'à autre chose, machine chose aime untel mais il est déjà casé alors comment allons nous faire ? *Ne pas regarder la saison 2* ce serait un bon début.

# L'ambiance rose bonbon, accompagnée par la voix-off pédante, c'est pour les ménagères lobotomisées ? Pour leur offrir un semblant de vie et d'espoir, en même temps qu'un peu d'amour ? Ah non, c'est juste le concept novateur de la série. À défaut d'avoir une histoire intéressante, on 'exploite' un univers en fond vert et des sentiments mignons.

# Comme le héros et sa copine ne peuvent pas se toucher, ils se font des sourires super mimi. Avec des voix super mimi. Ce serait pas un peu concon sur les bords cette série ?

# Les tartes ont l'air dégueulasses. Hey, comme dans Sweeney Todd. C'est vrai, Burton c'est l'une des références. Sans histoire, ni idée intéressante, la série essaye d'exploiter des références. C'est à dire que le truc est un ersatz d'ersatz. Un truc avarié quoi.

La Bob Note : Amélie Poulain aux toilettes/10 (et je suis généreux là)

vendredi 26 septembre 2008

Babylon A.D. : La Haine des Fils de l'homme

Aujourd'hui j'ai vu Babylon A.D :

# J'y ai cru. Les 5 premières minutes. Certains diront que c'est encore trop. Mais il y avait un peu d'espoir, avec cet Europe de l'Est ravagée où les marchands d'armes ambulants prospères, l'image d'un reste d'Occident ruiné. J'y ai cru.

# Après, l'histoire est oubliée. On se retrouve dans une mission, avec un mercenaire, une religieuse et sa protégée en route vers New York. Ça donne + de 6000 km parcourus (presque) les doigts dans le nez en moins de 40 minutes.

# Pour rythmer un peu cette quête de la mort, il y a quelques scènes d'action. Heureusement qu'elles sont là ! Elles permettent de nous réveiller, pour mieux aller dégueuler dans un coin. J'ai jamais rien compris de ce qui se passait lorsqu'il y avait de l'action. J'ai vu des Yamakazis faire des super sauts mais de là à comprendre pourquoi...

# J'ai bien aimé les rappels. Comme il se passe rien, et que les personnages sont inexistants malgré le potentiel, il y a des scènes de dialogues. Pour donner l'illusion d'un peu de développement. Heureusement, ça reste suffisamment superficiel pour éviter de se confronter au contexte sublime qui existe en toile de fond. Pourquoi s'interesser à la géopolitique d'un monde en déclin quand on peut... en fait, je sais pas trop.

# Pendant le film, j'avais envie d'un COCA COLA ZERO SIOU PLAI. Oui, il y a du service publicitaire plein le film. Soyons optimistes ! Pensons que c'est une des subtilités du film pour justement mettre en avant le paradoxe de ce monde divisé. Vu les grosses ficelles du film, on peut bien en utiliser nous aussi, pour essayer de rassurer, non ?

# J'ai eu comme l'impression, que le film s'arrêtait sans aucune fin. Ah oui, voilà encore une nouvelle subtilité... !! Non, il y a vraiment aucune fin. Les 30 dernières minutes sont terriblement nazes, un exécutif intelligent à dû suggérer au studio "allez les mecs, arrêtons le massacre le plus tôt possible". D'où les trois dernières scènes qui s'enchainent sans véritable suite logique.

# Même Mathieu Kassovitz dit que c'est une merde (après avoir dit que ça devait être LE film qui allait révolutionner la science fiction, et avoir conseillé à de nombreux internautes que ce film est vraiment cool). C'est B A.D. quand même !

# La musique du générique de début (AcHoZeN - DEUCE) est classe.



La Bob Note : Nique sa mère la réinsertion/10

jeudi 25 septembre 2008

La Momie 3 : Les J.O de la connerie


Aujourd'hui j'ai vu La Momie 3 :

# C'est l'histoire d'un film où se passe strictement rien pendant 1h30. Comme toutes ces productions cyniques, il y a bien un festival d'explosions et d'actions pour nous divertir, ou plutôt pour nous faire oublier à quel point tout ça est inutile.

# Qui dit Chine, dit Jet Li ou Michelle Yeoh. Gagné ! Les vedettes chinoises font vraiment les trottoirs d'Hollywood avec des rôles pourris, à l'arrière goût d'exotisme chinetok. On m'a dit que la collection "Pour les nuls" allait bientôt s'agrandir avec le livre "Être asiatique et réussir à Hollywood". J'espère que c'est au moins préfacer par Jet Li ou Michelle Yeoh (au moins) !

# Le plus grand calvaire de ce film, c'est les blagues. Ça commence avec un hameçon dans le cou pour suivre avec des faux problèmes de famille à 2 sous. Les blagues, c'est tellement important dans ce film, que c'est ce qui rythme tout. Quand il y a un danger imminent, il faut une blague. En plein combat contre des monstres horribles, il faut une blague. Ce qui explique pourquoi ce film est une énorme blague, sans doute ?

# Qui dit Chine, dit aussi exotisme, dit fantastique. Du moins dans les productions américaines. C'est la porte ouverte à n'importe quelle mauvaise idée. C'est une sorte d'alternative aux blagues. Une situation est risquée, faisons appel à l'imaginaire d'un executif cocainé. Résultat : des yétis !

# À un moment, on croit qu'il va enfin se passer quelque chose. Mais non. Ça arrive à peu près toutes les 5 minutes.

Ma Note : 0/10
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