dimanche 31 janvier 2010

Avatar et le box office

En ce moment, il y a absolument partout des gens pour commenter les recettes d'Avatar au box office. Et en guise de décryptage blasé, les principales explications sont :

- l'inflation, la crise
- le prix d'un billet 3d

Blasé, car c'est le plus souvent une façon de relativiser le chiffre des recettes. Genre, "oui mais le contexte fait que...". Dans tous les cas, les chiffres sont là, point.

Mais ce qui me surprend le plus, c'est l'impression de relire exactement les mêmes explications qu'il y a 10 ans pour Titanic, à quelques détails près. "On nous l'a fait pas à nous, hein".

En fait, 1 mois et demi après la sortie du film, les dernières discussions autour du film sont là pour prouver par A + B que X milliard de recettes, bah c'est pas top koa. Donc, on ressort les manuels d'économie pour faire état de la décadence des masses endoctrinées par les aliens bleus.

Ça permet de relativiser les critiques émises, dans la plupart des cas, par ces mêmes individus.

LOL

vendredi 29 janvier 2010

L'Imaginarium du Docteur Parnassus (2009)

# Surprise, c'est mieux que Tideland, précédent film de Gilliam incroyablement chiant.

# Mais, ça reste un joyeux bordel sauvé en grande partie par l'imaginarium qui nous fait voyager.

# À côté de ça, la plupart des idées du film sont fantastiques, et renvoient sans doute aux difficultés que rencontre Gilliam depuis plusieurs années. On fait face à un conteur millénaire qui doit transmettre les histoires qui font exister le monde, une tâche devenue difficile dans une époque où l'on vénère la sphère matérialiste en ignorant celle de l'invisible, de l'imaginaire.

# C'est l'époque du Diable en somme.

# Ce conteur, véritable artisan trimballant sa roulotte étrange à travers les rues d'un Londres moderne, doit en plus faire face au Diable avec lequel il a fait quelques paris...

# Suffit de mentionner les quelques répliques sur le monde du spectacle, de l'argent pour entendre Gilliam raconter sa carrière.

# Mais au-delà de ça, l'imaginaire du film n'est pas une porte d'issue au monde, c'est une autre sphère où les individus se retrouvent confrontés à eux-mêmes, à leurs désirs, à leurs choix. Il y aura ceux qui parviendront à s'en sortir comme neuf (les bourgeoises de la gallerie) et ceux qui se refugieront dans les griffes du diable.

# En y réflechissant, c'est particulièrement mystique comme film.

# Parnassus est imparfait, c'est finalement l'histoire d'un conteur qui interroge son art alors qu'il traverse des instants difficiles. Un homme blasé trop généreux qui doit retrouver sa simplicité millénaire pour toucher un public d'esprits purs, capable de comprendre le fantastique et l'émerveillement. De pouvoir lâcher prise sur ses anciennes magnifiques créations pour aller de l'avant.

# De quoi nous donner l'eau à la bouche pour le prochain Gilliam.

La Bob Note: Caravane de l'étrange/10

mardi 26 janvier 2010

Au royaume de Facebook

Le problème, c'est pas Facebook, c'est pas le service en lui-même. C'est plutôt son utilisation.

Bob Critique commence donc à recevoir plein de demandes d'ami. Chouette, des gens qui m'aiment. Bah non, juste des putains de stagiaires envoyant des demandes à la chaîne pour promouvoir un évènement ou un truc à la con.

À partir du moment, où t'es facebookpote avec certains blogueurs, tu deviens une cible potentielle. On s'en fout de ce que t'es, de ce que tu fais, ce que tu dis.

Une démarche bien respectueuse en somme où avec un peu de chance, tu peux toi aussi gagner des invits pour des avant-premières, et autres cacahuètes jetées à la gueule de l'internaute. Qui heureux d'avoir gagné, ira immédiatement informé son réseau (d'influence).

J'adore cette utilisation maladroite de "nouveaux" services. C'est pas parce que tu me tutois, qu'on est facebookpote, que je vais devenir ta putain. T'entends le stagiaire ?

(et ça devient étouffant ces microcosmes, que ce soit sur les réseaux sociaux, ou sur des blogs)

mardi 19 janvier 2010

Sherlock Holmes (2009): Wassup Doc

# Sherlock Holmes façon Guy Ritchie, c'est un detective privé trash un poil cynique, faisant attention aux moindres détails qu'il organise bien proprement dans son esprit de gay refoulé.

# Donc, ça boit, ça court, ça fight mais ça ne baise pas.

# L'une des idées centrales du film, c'est de nous montrer Holmes en train d'imaginer une scène qu'il va ensuite effectuer comme prévu. Parfois, c'est l'inverse, il constate des détails pour ensuite nous les expliquer de A à Z façon Scooby-doo.

# Si l'histoire était interessante, ça pourrait être mieux que marrant.

# Donc, Holmes se retrouve à enquêter sur des occultistes conspirationnistes londoniens. Dans l'idée, c'est excellent d'utiliser le contexte de l'Angleterre en pleine industrialisation et ses cercles mystiques un peu étranges.

# Basiquement, ça permet de confronter personnage dont le sens du rationnel frise l'obsession à un monde complètement vague, mystérieux, qui repose sur des idées étranges, magiques.

# Au final, rien du tout. Holmes reste un obsédé de l'explication capable de comprendre les moindres trouvailles de ses adversaires, cassant littéralement la dose de mystère. Il lui suffira d'une bonne gueule de bois pour surmonter ses difficultés et revenir à la raison.

La Bob Note : I herd u lik biatches/10

dimanche 17 janvier 2010

Lovely Bones, c'est neuneu

Je laisse d'abord la parole aux critiques;
@Toujours Raison - Le comble du comble est atteint avec cette scène où l'image dégouline de couleurs criardes et de jeunes actrices au sourire niais, et que Jackson choisit d'illustrer musicalement par le morceau Song to the siren de This mortal coil. Soit le genre de morceau qu'on a entendu mille fois dans des publicités pour des parfums ou dans des vidéos de mariage réalisées et montées par des amateurs. Si le paradis ressemble à cela, mieux vaut multiplier les péchés et filer tout droit en enfer.
@FilmsActu - D'un côté, le film bascule donc dans une orgie esthétique qui vire parfois à l'écoeurement, malgré tout le soin qui lui est apporté, au point que sa vision des limbes ressemble à une compilation de spots publicitaire (à la pelle : les chocolats Milka, les parfums Kenzo, les abonnements téléphoniques pour ados, etc) parfois d'une ringardise sans borne. Plus brinquebalante encore, la narration placarde ces textures pulp un peu n'importe comment, en faisant du film un mix entre le trip sous acide, le thriller, le drame familial et la comédie noire.
C'est d'autant plus intéressant que Peter Jackson précise qu'il ne s'agit pas du Paradis, ce serait plutôt le "subconscient de la jeune fille morte", une sorte d'entre-deux mondes :

On peut se demander comment ce qui est refoulé dans la tête d'une fille des années 70 au point d'engendrer un "monde" devient si rebutant-évident pour une audience des années 2000s.

Pourquoi une inversion aussi claire ? Sachant que la jeune fille est prisonnière de ce "monde". C'est indirectement le cas d'une part de l'audience qui refuse d'adhérer à la force émotionnelle de la scène. Et tandis que la jeune fille navigue dans des sensations/émotions (couleurs/formes changeantes selon les instants), une partie de l'audience se concentre uniquement sur l'esthétique (l'aspect superficiel décrédibilisant le reste).

Une piste serait de dire l'esprit de la jeune fille est déjà complètement imbibé par les images publicitaires de son époque. Des images devenues incroyablement communes pour une audience des années 2000s, qui les associe automatiquement à de la "pub", soit du "mensonge", de la "manipulation" jusqu'à ne plus être capable de faire la différence entre une fiction cinéma dont le but est de faire experimenter une histoire, et une pub dont le but est de vendre un produit.

Quoiqu'il en soit, cette piste admet le principe publicitaire sans le remettre en cause. Parce que peut-être que les images engendrées par la publicité trouvent leurs sources ailleurs. Des images primordiales voire des archétypes qui parlent aux coeurs de l'audience.


La scène en question du film (2009), en dessus à gauche, un tableau de Gustav Klimt (début 20è), et à droite, un tableau de Séraphine (1920s).

On y retrouve bien les couleurs, et une sorte d'Arbre de Vie - un motif aussi vieux que le monde.

Mais peut-être que les premiers hommes étaient déjà victimes d'une société capitaliste. Des hommes libres ayant tellement bien intégré les repères de l'illusion publicitaire qu'ils ne remarquent plus la réalité d'une histoire. Des consommateurs ?

samedi 16 janvier 2010

On dirait du Miyazaki

Dès les premiers retours d'Avatar, la remarque est revenue très régulièrement. En particulier avec l'imagerie des îles flottantes. Miyazaki devenant le repère source de l'idée, "l'inventeur".

Si l'on essaye de remonter jusqu'à la source, on se retrouve pourtant quelques siècles en arrière, bien avant la naissance de Miyazaki et du Cinéma. Puisque Laputa apparait dans Les Voyages de Gulliver, 1721:


Un peu plus tard, René Magritte réalisera ce tableau;


Et encore, ici on constate juste les ressemblances visuelles, sans interroger l'histoire...

jeudi 14 janvier 2010

Les Chèvres du Pentagone (2009): Les corniauds

# Les Chèvres du Pentagone ou quand l'armée américaine décide de donner du crédit aux théories "new age" pour concocter des véritables Jedis.

# Un sujet aussi passionnant accouche donc d'une comédie ridiculisant l'armée (américaine) et ses croyances légèrement absurdes pour dominer le monde. Faut dire qu'à la base, il s'agit d'un docu/livre dont l'intention était de montrer "l'apparente folie des services de l'armée US".

# La piste mystérieuse-étrange offre au film la plupart de ses gags, d'une chèvre & d'un hamster soudainement tués par le regard d'un soldat en sueur, d'une danse du soleil matinale à l'aspiration de l'énergie d'un nuage. C'est très con.

# Le tout nuancer par des répliques respirant bon la sagesse, sur l'Univers, les hommes, la non existence du hasard, la destiné...

# Est-ce que les persos sont fous ou pas ? OSEF, ils sont au moins idéalistes. Merci. À part, Spacey qui est un gros connard. Il en faut au moins un. Bonjour la nuance, hein ?

# Reste à voir le documentaire, c'est toujours ça de pris ? Un extrait :



La Bob Note : couilles d'âne/10

mercredi 13 janvier 2010

Le jeu de la capture secrète (de mon cul)

Il y a quelques temps déjà, j'avais participé à un jeu de la capture secrète sur un forum français de ciné bien fréquenté. L'idée, c'est de proposer X nombre de captures avec 2 jours pour répondre. Le but, c'est de découvrir et faire découvrir des films. Quoi de mieux qu'une image pour attiser la curiosité ?

Au final, l'expérience a pourtant été complètement différente. Proposer des films méconnus, inconnus n'avait pas plu à certains cadors du jeu qui m'avait expliquer très clairement que c'était juste une manière de prouver ma connaissance cinématographique. Autrement dit, l'essentiel du jeu n'était plus de jouer pour découvrir, mais de jouer pour gagner des points tout en flattant son savoir encyclopédique.

C'est la beauté de la cinéphilie, hein George !

The Offence (1973)

# Ressortie d'outretombe l'année dernière, The Offence est une petite pépite de nihilisme qu'il vous faut découvrir. L'histoire d'un flic enquêtant sur des viols d'enfants, qui perd complètement contrôle lors de l'interrogatoire d'un suspect.

# Ou plutôt, et c'est ce qui est passionnant, confronté à l'horreur ordinaire de son taff, sa frontière entre bien et mal disparait progressivement. C'est la crise d'identité d'un homme qui se retrouve dans un suspect. Et incapable de gérer ses émotions, d'avoir le recul d'un inspecteur, il explose.

# Indirectement, cet inspecteur fait directement face à lui-même, cette partie horrible qu'il parvenait jusqu'ici à enfermer quelque part dans sa tête. C'est le coeur du film, comment réussir à coexister avec cette chose qui nous dérange tellement.

# Un peu long à démarrer, le film s'articule autour de 3 somptueux dialogues révélant le trouble identitaire de l'inspecteur, incarné au passage par Sean Connery. Si vous avez vu 12 Hommes en Colère, alors vous connaissez le talent du réalisateur Lumet à rythmer les dialogues, faire peser une tension dans l'air accouplé à un sentiment de malaise, de poisse.

La Bob Note : Dispo en DVD/10

mardi 12 janvier 2010

Le mépris ordinaire

"des robots qui tombent amoureux" ... "un fascisme blanc" ... "lutte démocratie contre le totalitarisme" ... "des gamins qui voient le film avec leurs joints" ... "un film planant" ... "uniquement sur les effets visuels" ... "dangereux d'un point de vue politique" ... "aucune réflexion n'est possible à partir de ce genre de films" ... "d'une perverse débilité" ...



C'était en 1977.

lundi 11 janvier 2010

A Serious Man (2009)

# Dans la même veine que Burn after Reading en plus noir avec un père de famille juif essayant de trouver un équilibre dans sa vie quotidienne involontairement bordélique.

# C'est violent à tous les niveaux, d'abord la religion, entre des rabbins à l'ouest, des rituels désincarnés, un enseignement ignoré par les élèves qui préfèrent fumer de la beuh...

# La famille avec une relation parents-enfants inexistante et les dérives qui en découlent, une mère cocufiant ouvertement un mari trop sage, un oncle parasite, un amant collant...

# Toutes ces contradictions culminent avec la figure du père, un homme trop gentil qui demeure incapable de s'élever contre tout ça. Et évidemment, l'ironie finale ne manquera pas d'appuyer sa propre situation tragique.

# On retrouve bien l'humour des frères Coens et des persos qui préfèrent endurer des situations horribles plutôt que de laisser parler leur coeur, chacun se complaisant dans une merde par peur, par hypocrisie...

# Maintenant, j'ai l'impression que l'histoire part un peu dans tous les sens et peine, elle aussi, à trouver un équilibre. Ceci dit, à la revoyure ça devrait bien le faire.

# Le dernier plan est soudain, mais il tue. Belle conclusion qui explose les dernières révélations, si on peut appeler dire ça comme ça.

La Bob Note : Sympa/10

Tarantino + Twilight

vendredi 8 janvier 2010

Avatar, l'Homme blanc contre les indigènes


Le New York Times vient de publier un édito intitulé "The White Messiah Complex"
It rests on the stereotype that white people are rationalist and technocratic while colonial victims are spiritual and athletic. It rests on the assumption that nonwhites need the White Messiah to lead their crusades. It rests on the assumption that illiteracy is the path to grace. It also creates a sort of two-edged cultural imperialism. Natives can either have their history shaped by cruel imperialists or benevolent ones, but either way, they are going to be supporting actors in our journey to self-admiration.
C'est fascinant de voir comment un chroniqueur peut constater des clichés sans jamais, ni remettre en question sa propre logique (surtout à l'écriture de "white people are rationalist and technocratic", cf. sa tof), ni essayer de trop s'interroger sur ces dits clichés (parce qu'à l'évidence, il aura fallu attendre l'an 1970 avec A Man Called Horse pour qu'on découvre ce genre d'histoires, parce qu'en 2010 l'humanité va fêter ses 40 ans d'existence...).

Puis si le film marche, c'est parce que c'est une machine à FX, générant des tonnes de goodies, et qui permet au public, comme à la critique d'y trouver, en plus, un confort socialement acceptable (sauvons l'environnement, le mercenariat c'est mal). Bref, en gros, le texte nous explique l'horreur de la formule du White Messiah Complex tout en admettant que ça n'a rien à voir avec le succès du film puisque l'audience vient juste consommer des éphai spayciales écologik.

J'imagine que la contradiction de cet article s'explique par le besoin de reconnaissance sociale du chroniqueur plus que par son envie de partager son experience/point de vue de spectateur éclairé. On sait jamais.

Bonjour, je suis diplomé en mépris ordinaire et j'écris au New York Times.

lundi 4 janvier 2010

Lovely Bones (2009) de Peter Jackson

# Oh. Mon. Dieu. Les premiers retours presse annonçaient une déception. Malheureusement pour eux, c'était avant les boufferies de fin d'année et de champagne. Autrement dit, ils étaient sobres mais n'ont absolument rien vu.

# Lovely Bones est un drame-thriller sur le meurtre d'une jeune fille de 14 ans, qui à partir d'un entre-deux monde va observer les conséquences de la tragédie dans sa famille.

# C'est juste mortel. De la description de la famille dans ses habitudes quotidiennes, qui se retrouvent soudainement brisées, du choc de l'annonce, de comment chacun essaye de négocier la tragédie, du regard de la jeune fille errant dans des limbes aux images puzzles, à la trac du meurtrier... C'est mortel.

# La mise en scène d'abord fluide, mouvementée qui accompagne la vie dynamique de cette famille jusqu'à la tragédie, pour ensuite se poser auprès des persos. Des idées magnifiques, comme la communication entre le monde des vivants et limbes (la bougie, la rose), ou encore comment Peter Jackson met en scène symboliquement/poétiquement la mort de cette jeune fille.

# Apparemment, certaines scènes dans la dernière partie du film ont gêné les détracteurs, à cause de l'imagerie qui a été rapproché du monde publicitaire... Ce que j'adore, c'est comment on fait abstraction de la valeur de la scène et de sa puissance émotionnelle pour se refugier dans ses habitudes de bon consommateur. On accepte le principe de la publicité (!!), mais on refuse celui d'une fiction sans faire de distinction dans l'utilisation de cette imaginerie semi-paradisiaque. Bravo, messieurs les critiques (parce qu'évidemment, la publicité utilise innocemment une imagerie aussi vieille que le monde...).

# Après y a des défauts, les passages dans les limbes faisant parfois office de redite. L'impression qu'à mesure que le film avance, l'interaction limbes-réalité perd en intérêt - grosso modo dès que le film aborde sa partie thriller. De même, certains personnages restent en retrait, comme la fille étrange, où le petit frère qui disparait complètement alors qu'il dit être en communication avec sa défunte soeur...

# En tout cas, Jackson fait naître l'émotion en quelques plans, c'est fou. C'est mortel.

La Bob Note : Première Bombe 2010/10

Avatar, c'est de la merde

Depuis la sortie d'Avatar, le net français est agité par des discussions rarement interessantes mais toujours très violentes visant à démontrer par A + B qu'Avatar est une merde. C'est la beauté des bloggeurs et de leurs amis forumeurs.

Dans le lot d'argument qui reviennent, on retrouve toujours l'idée d'une manipulation médiatique, un coup marketing forçant les gens à devoir regarder le film. Comme n'importe quel film qui marche un minimum, en fait.

C'est d'ailleurs pour ça que tous les films récoltent 1Milliard de recettes en 17 jours.

Car après tout, c'est impossible qu'un large public puisse aimer le film, que ça puisse lui parler quelque part, qu'après tout, Avatar soit dans l'air/esprit du temps.

J'adore le mépris ordinaire couplé au cynisme (ça en dit long sur la vision du monde de certains, et encore, on parle seulement de cinéma).

vendredi 1 janvier 2010

BIlan 2009


Bonne année 2010 !

Mon Top 2009

Bob Critique devenant au fur et à mesure de son évolution, une institution underground totalement inconnu du cinéma sur le net, je me dois de répondre aux centaines de missives m'implorant de délivrer un Top 2009. Nous y voilà :

# CITY OF LIFE AND DEATH




# MAX ET LES MAXIMONSTRES



# LOVE EXPOSURE



# DEMINEURS



# MOTHER



# INGLOURIOUS BASTERDS



# ACCIDENT



# DISTRICT 9



# PONYO



# GENIUS PARTY BEYOND
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