mercredi 19 août 2009

Inglourious Basterds (2009): L'impact réel

À peine dans les salles qu'Inglourious Basterds a été spoilé partout, de Cannes à la bande-annonce en passant par les JT nationaux. La beauté du professionnalisme ! Même le distributeur et son affiche clean n'auront surpris personne...

Bon, comme c'est l'Histoire selon (Tarantino), je pensais voir des critiques choquées par ce genre de traitement en pretextant qu'on ne doit pas rire d'une période historique pareille. Du genre, comment un américain peut-il oser mixer culture populaire avec horreurs historiques.

Finalement, la plupart des journalistes ont été séduit par l'idée que le Cinéma pouvait changer l'Histoire (ce qui a lançé la machine théorique chez certains). Heureusement pour nous, Impact est là pour soulever une remarque à ce sujet, enfin plus ou moins. Une remarque peut-être encore plus surprenante que celle(s) attendue(s) :
(...) Tarantino, dont le sérieux n'est visible que dans les brillantes premières minutes (...) laisse très rapidement place à une succession de saynètes au comique bavard, tournées dans des décors de carton-pâte rendant instantanément caduque toute velléité de réalisme historique.
Comme quoi, même chez les pros du bis hardcore, on peut se la jouer cul-serré à la Télérama et dire, de la bonne grosse merde. Et encore, c'est qu'un extrait. Pfiou.

3 commentaires:

  1. "LOL" si je puis me permettre, oui je l'ai relevée aussi, c'est très beau... du rédac chef de mad Movies donc.

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  2. En fait, Le Monde a bien réagi sur la question historique :

    En Mai : "Tarantino s'égare dans une seconde guerre mondiale fictive"
    En Août : "a-t-on le droit de jouer avec Adolf ?"

    C'est marrant de voir la différence entre ces textes, de voir comment le dernier texte essaye de justifier à tout prix le film par une analyse de l'Amérique. Pour conclure sur "Nous ne sommes certes pas ici dans le démenti ni dans le révisionnisme. Juste sur un terrain délicat."

    Comme si il était impossible de concevoir la fiction, le cinéma sous un autre angle que celui de l'analyse politico-sociale. Cette approche trahit le fossé qu'il existe entre cette Critique et la culture-populaire référentielle.

    D'ailleurs, de l'autre côté Tarantino se pose moins de question "Je ne prends personne en traître, c'est un conte, une fiction, et c'est affirmé d'emblée. Ça veut dire : Regardez ce film comme une fantaisie, comme un roman, comme un conte noir."

    Enfin bon, l'incompréhension de la Critique avec tout ce qui touche de près ou de loin la fiction, c'est une habitude.

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  3. "NEIN NEIN NEIN NEIN NEIN" ^^
    j'ai bien aimé ce film mais il était pas transcendant non plus... peut etre que des gens ont joui en voyant (SPOILER) Hitler se faire m********r par des juifs, mais moi j'aurai voulu plus BARGE, déjà le méchant était impecc, mais pour moi c'etait comme me donner la moitié d'un kinder pingui. C'est "pas sympa".

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