Au détour des discussions autour d'Avatar, un internaute a fait le rapprochement avec la théorie de Campbell, celle du monomythe. Qui devient un argument implacable à chaque fois, et un magnifique tue débat. Vous pouvez lire son message en entier.
Ce qui m'interpelle le plus, c'est de voir qu'on en arrive à un moment où pour comprendre des histoires universelles on devient dépendant d'une théorie. Alors qu'à l'essence, il suffirait simplement de se laisser porter par l'histoire pour en comprendre instinctivement la teneur.
Dans le cas d'Avatar, ce sera le cheminement initiatique du perso principal. Pas besoin d'être un expert en hermétisme et symbolique cabalistique pour ressentir pleinement ce cheminement.
Mais bizarrement, la théorie prend le pas sur nos propres émotions. Ce n'est pas parce qu'un film correspond à une théorie qu'il en devient intéressant, mais parce que ledit film nous parle de l'Homme, de nous.
Tout de suite, la démarche (dans l'analyse/explication) devient soudainement plus libre. Encore faut-il oser pouvoir s'écouter devant le spectacle.
samedi 19 décembre 2009
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Disons que la théorie permet simplement de mettre des mots sur nos processus émotionnel, d'expliquer le bouleversement intérieur qu'on peut ressentir en présence d'une histoire aux fondements mythologiques aussi profonds que Star Wars ou Avatar. Pour ça, c'est sûr que Campbell aide bien.
RépondreSupprimerEnsuite, je suis d'accord avec toi : ce n'est pas parce qu'un film respecte, en gros, les grandes étapes décrites par Campbell, qu'il est une réussite. Un exemple : Arthur et les minimoys.
Avatar, de plus, contient une réflexion fiction/réel que beaucoup ont "zappé". Pourtant, ça me paraît vraiment central dans ce film, qui parle, après tout, du lent et douloureux réveil de Jake Sully.