# Depuis la sortie d'Avatar, certains font sans arrêt un parallèle entre le Cameron et 2012, genre pour prouver à quel point Avatar c'est un pâté nul témoignant de l'impérialisme américain se prenant trop au sérieux. Poussé par la curisioté, j'ai donc été voir 2012.
# Je savais qu'un certain public était habitué à être ouvertement méprisé, mais j'imaginais pas que ça pouvait attendre ce point là. Car à part être des films américains avec des SFX dedans, il y a juste aucune comparaison possible entre les 2 films.
# 2012 ne parle de rien, passe 90% du film à regarder des mecs qui regardent eux-mêmes le monde s'écrouler. C'est fantastique ! Et au milieu de ça, on se mange une petite histoire sur une famille séparée, et d'autres persos dont on ne fout pas mal (le scientifique, la fille du président, l'enculé de la maison blanche...).
# 2012 permet de constater comment des réalisateurs étaient esclaves de la technologie, avec un résultat statique : des persos exclus de l'action, gros plans contrebalançant des plans larges SFX. Le seul moment où les persos seront confrontés à quelque chose, c'est à la fin. C'est-à-dire qu'il se passe 2H20 avant que les persos décident d'agir enfin, et encore, c'est pas une initiative.
# Quand je dis que ça parle de rien, suffit de faire la comparaison avec Titanic ou The Mist qui parviennent à traduire l'état d'une société sans sombrer dans un trop plein d'effets visuels.
# En soit, le happy end, OSEF, mais qu'on en arrive à faire oublier la mort de certains personnages aussi facilement, c'est fou ! Le monde s'est écroulé, et on dirait que les persos reviennent d'une promenade reposante.
# 2012 fonctionne de façon binaire, cause/effet, sans évolution. Du genre :
- Hey, c'est pas ça qui va nous séparer hein ?
// tremblement de terre avec fissure séparant les persos LOL
La Bob Note : 2009 c'est terminé les conneries / 10
jeudi 31 décembre 2009
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