dimanche 26 octobre 2008

Burn After Reading : Kids in America

Aujourd'hui j'ai vu Burn After Reading (2008) :

# Par les réalisateurs de "No Country for Old Men". Changement de ton radical, retour vers la comédie grinçante à la "Fargo".

# Bienvenue chez les loosers. Le film présente une galerie de personnages à la fois détestables et pathétiques, trop accrochés à des désirs impossibles/irréalistes pour accepter la réalité. Ils préfèrent s'espionner, manigancer, manipuler pour arriver à leurs fins, pour sauver les apparences.

# L'histoire part d'un énorme quiproquo gonflé par le désespoir. Un agent du CIA démissionne, sa femme veut divorcer et suit les conseils d'un spécialiste : récupérer tous les fichiers possibles (factures...) pour éviter de perdre trop d'argent. Problème, la secrétaire du spécialiste paume les fichiers gravées dans une salle de sport. Des employés les trouvent, et découvrent des dossiers confidentiels.

# En fait, il démissionne pas, il est viré hein. Il ose juste pas l'admettre (sachant que c'est pour un problème d'alcool). Ça en dit long sur la mentalité du personnage !

# Le film a un côté vieux film Hollywoodien à la Vertigo, avec Washington en fond qui ressemble presque à un décor de studio peint. Et l'obélisque qu'on voit souvent. Au moins l'histoire est claire, ils l'ont tous dans le... dos (un symbole phallique messieurs, une bite nom d'un chien !).

# Le perso de Clooney met au point une idée de génie. Sa chaise particulière est magique.

# L'allée des bancs des rencontres meetic... Mythique.

# Et Brad Pitt en gros boulet prof de gym qui veut jouer au dur (il danse super bien).

# Voilà, c'est aussi ça le problème, difficile d'accrocher aux personnages. C'est vraiment des gros loosers arrogants jusqu'au bout (l'employée de la salle de gym qui veut une chirurgie esthétique !). Ça reste marrant mais pas d'empathie particulière.

# Le chef de la CIA. À la fois cynique et désabusé devant tant de conneries. Les services secrets qui brûlent à la pelle des cadavres sans se prendre la tête, accepte de payer pour des demandes bidons, espionnent pour rien... C'est phénoménale, certains diront que le film détruit l'Amérique actuelle embourbée dans un élan de stupidité. Je laisse la théorie aux théoriciens.

# Après "No Country for Old Men", c'est mineur, mais assurément à voir (pour une fois que c'est un film bien réalisé, qui nous prend pas pour des cons, cf. la fin du film à la "Old Men").

La Bob Note : "L'intelligence est relative"/10

jeudi 16 octobre 2008

Skate or Die : Ils ont tué Tony Hawk !

Aujourd'hui j'ai vu Skate or Die :

# C'est un film de skate, avec des jeunes qui kiffent grave le skateboard et l'herbe. Des keum trop dans le mouv', trop de la balle quoi. T'as vu le Nokia, toi même tu sais !

# Mais le film part sur la mauvaise supposition. L'idée, c'est qu'on souhaite que nos 2 branleurs réussissent à échapper à des flics corrompus. Alors peut-être qu'avec l'esprit enfumé, ça peut marcher... Sauf que là, c'est juste pas possible. Au bout de 5 min, on souhaite surtout les voir terminer sous une voiture.

# Le film est aussi prisonnier de son concept de jeune. Puisqu'on parle de skate, faut des super courses poursuites de folie ! Aussi folles et intenses qu'une limaçe enragée sous stéroïdes, c'est dire la merde. Comme on est censé vouloir voir des courses poursuites, avec 50 ralentis trop top cool, le film exploite son filon à mort.

# Oui, parce qu'en fait, l'histoire aurait pu se terminer au bout de 10 min de film. Une fois pourchassés par les flics, ils virent leurs skates & leurs fringues, et voilà. Ils rentrent chez eux, uploadent la vidéo sur le net, et tada ! Mais non, là, ils préfèrent garder leurs skates, leurs pompes Nike neuves et leurs super habits neufs. Pour se fondre dans la masse parisienne. Tout aurait été plus facile pourtant...

# J'arrive pas à savoir si ce film, c'est pour de vrai ou pas.

# Ça ressemble à un gros nanard français ultra sérieux surfant sur un jeunisme désabusant, avec sa bande son ignoble qui nous inonde les oreilles avec les gros tubes super cool du moment.

# Non mais en fait, si, ce film c'est pour de vrai. Il existe bel et bien. C'est fou.

# À un moment donné, ils se prennent pour Spiderman, ils sautent de 10m, et hop peinards, ils repartent vers de nouveaux horizons. Ils étaient bourrés ou quoi ? Y a personne qui s'est dit sur le plateau "attends, c'est quand même incroyablement con cette scène". Même au moment de l'écriture, il s'est passé quoi dans la tête du scénariste ? Il a vu un ange ?

# Et on en voit sa merde. J'ai arreté au bout de 40 min, avec une folle envie de tout arreter dès la 1ère minute. Je sais pas pourquoi, vraiment.

La Bob Note : "R1 X R1 O L2"/10

mercredi 15 octobre 2008

Harold et Kumar vont au château blanc : American Dream

Aujourd'hui j'ai vu Harold et Kumar vont au château blanc :

# C'est l'histoire tragique d'un indien et d'un coréen qui un soir, après le boulot et tout ça, décident d'aller au meilleur fast food de la ville : le château blanc. Et qui vont vivre une nuit de folie.

# Parce que vous l'aurez remarquer, le hamburger est le saint graal moderne, le plat qui doit récompenser les plus grands héros d'aujourd'hui. C'est le rêve américain synthétisé (ou synthétique pour les à-bas-bush) en 1 seul plat.

# Normal donc qu'un indien et qu'un coréen veulent en bouffer. Cette minorité visible a aussi le droit d'accéder au rêve américain.

# Sur leur trajet, ils vont découvrir une amérique folle. Avec son lot de clichés défoncés, genre les étudiants chinois qui pensent qu'à faire des maths et refusent de fumer, ou encore les mecs les plus cools d'une fac qui sont de gros beaufs racistes qui cassent les superettes d'un pauvre petit indien.

# Vous avez déjà vu un mec copuler avec un sac de beuh ? Si, c'est possible.

# C'est excellent, à voir d'urgence. Une bonne comédie qui s'amuse des moeurs et hypocrisie (la suite est un peu plus lourde et scato, enfin si vous voulez voir des juifs qui ramassent en douce des centimes qu'on leur a jeté, ou un agent du fbi qui se torche avec la constitution américaine...).

La Bob Note : "J'ai utilisé ta pince à épiler"/10

mardi 14 octobre 2008

Le Meilleur des Meilleurs d'entre nous

À chaque mort d'une personnalité, la société se rassemble pour pleurer la tragique disparition.

Chacun y va de son petit mot : "sensible", "généreux", "charismatique", "humain", certains osent aller plus loin et déclarer la mine triste "c'était le meilleur d'entre nous".

Ce défilé minable parvient souvent à donner un visage honorable à l'homme disparu. Il faut croire qu'avec la mort, les hommes gagnent la bénédiction divine. C'est fou, dans le lot il n'y a jamais aucun connard, aucun enfoiré.

C'est peut-être ça le plus triste, se dire qu'on doit vivre avec une bande de cul terreux honorant les meilleurs d'entre eux. Un peu de respect, de modestie pour les vivants, merde !

vendredi 10 octobre 2008

Les Randonneurs à Saint-Tropez : Papy fait de la résistance

Aujourd'hui j'ai vu Les Randonneurs à Saint-Tropez :

# J'ai été surpris à la fin, alors je suis resté jusqu'au bout du générique avec la musique hype has-been. Mais non, le film était bien terminé. J'attendais que l'histoire commence quoi.

# Je suis quand même resté 1h40 devant (pour vous).

# On va à Saint-Tropez, et bizarrement, ça reste incroyablement calme. À part la débauche de luxe, on voit pas grand chose. La débauche, la fête, c'est quand même le concept de base d'une série comme Entourage. Un truc cool, un peu bancal, mais fun. Là, c'est le degré zéro absolu.

# Forcément, c'est français. D'ailleurs, le riche du groupe doit être obligatoirement un connard d'escroc. Le mec peut pas avoir réussi et se faire du fric à plus savoir quoi en faire. Y a un côté malhonnête dans cette merde, on vous vend du rêve avec Saint-Tropez mais quand même, notre petite vie de salarié parisien, c'est bien mieux putain !

# Le luxe, la belle vie, c'est la seule raison d'exister du film en plus. C'est l'illusion qui permet combler 1h40 de temps de vie. C'est bien une merde française, ça ose rien, ça garde son petit discours misérabiliste mais ça surfe sur la curiosité et l'envie.

# Qu'ils aillent se faire englander ces randonneurs à la con.
La Bob Note : Les Bronzés font la pute/10

jeudi 9 octobre 2008

Hancock : La trappe couillon

Aujourd'hui j'ai vu Hancock :

# Will Smith, quel homme ! Je commence à mieux comprendre maintenant, quand Will Smith est dans un film, il y a 99,9 % de chance que ce film soit une merde. Will Smith est devenu son pire ennemi, c'est devenu un Carlton sans l'humour.

# En ces temps où les héros pullulent sur nos écrans, cette variation semblait intéressante. Un super-héros saoûlard et antipathique qui emmerde bien profond tout le monde. En effet, c'est vrai, c'est très chiant. Parce que passé les 10 premières min, l'idée est totalement zappée. On sombre dans un blubigoulga de niaiseries... le tout achevé par la seconde partie du film et son "retournement" incroyablement incroyable.

# Une histoire d'amour pourrie et un besoin de reconnaissance. C'est la formule parfaite pour détruire complètement "l'anti-conformisme" de Hancock. Après tout, pourquoi chercher à creuser le rapport ambigü entre la population et ce super-héros detesté. À interroger l'idée même de pouvoir. Non, on préfère regarder des vidéos youtube de Hancock qui sauve une baleine. lol.

# Le film est parfaitement résumé dans sa bande annonce. En 2min30, vous avez vu l'essentiel.

# Le gamin du début est horrible avec sa petite voix. Il est pas là par hasard hein. Non, il nous prévient qu'on entre dans le monde fabuleux de Hancock, un spectacle familial qui plaira aux grands comme aux petits.

La Bob Note : Leave Hancock alone, please/10

mercredi 8 octobre 2008

John Rambo : Jésus 2, le retour

Aujourd'hui j'ai vu John Rambo :

# On parle de la suite d'une série mythique, et pourtant y a pas de sentiment de nostalgie. Rambo il est pas venu là pour faire du fan service et nous torcher le cul avec des marmottes virtuelles, non Rambo il était peinard en train de chasser des serpents quand des connards d'humanitaires l'ont contraint à retourner sur le terrain. Rambo, c'est un homme brisé.

# Faut dire, autour de lui, c'est la merde. Les militaires cyniques qui eradiquent des paysans innocents avec une clope au bec et des belles lunettes (à ce niveau-là c'est même plus humain). Oui, les méchants sont des fils de pute, et ça fait du bien d'espèrer les voir crever.

# "Oui, mais c'est manichéen" me dit le petit Kévin, cinéphile depuis 3 jours. Non, Kévin. Tu sais, dans ce film le plus grand tueur, c'est le héros du film. C'est Rambo. Il est juste trop conscient de la nature humaine et du chaos qui s'en dégage. Au fond Rambo, c'est un homme qui n'arrive pas à exister autrement que par la violence. Réfléchis-y Kévin, c'est triste.

# Les mercenaires sont fantastiques. Une belle brochette de tocards. Aussi cyniques et méprisants que les troupes Birmanes. Leur commerce, c'est la mort, ils ont absolument aucune humanité. Tous les regards entre eux et Rambo durant le voyage sont magnifiques. Les mecs sont arrogants, ils prennent de haut ce chevelu peu bavard qui va venir les sauver 20 min plus tard. Encore une fois, y a ce sentiment qui vous attrape par les tripes. Vous savez que vous allez prendre plaisir à voir la suite.

# Le film est d'une brutalité ! Bon, c'est violent, ça pisse le sang, ça nous rappelle l'odeur des bons vieux Cat3 Hong-kongais (Bunman est le disciple de Rambo)... Mais c'est surtout ultra brute et surprenant. Dans cette jungle, les hommes sont des bouts de viande à 2 pattes. On parlait de chaos, bah c'est exactement ça. C'est pas un truc pathos gratuit "paske le gor c lol". Encore une fois, la brutalité est viscérale.

# L'assaut final est intense. Rambo en train de charcuter les militaires (la scène fait presque penser à Predator, avec la sulfateuse), et blasé tout au long par ce qu'il fait. Chaque fois qu'il tire, qu'il frappe, on ressent toute sa souffrance et sa peine. Rambo est un type bien.

# Ils abusent, ils vont en faire un 5ème.

La Bob Note : "Johnny, tu te rappelles de 'Nam"/10

mardi 7 octobre 2008

Les 5 prochaines daubes du cinéma français

Un peu de chauvinisme, jetons un regard sur les futures daubes qui endeuilleront nos soirées de l'année 2010 (ou pas) :

(les titres sont ceux des films, ça vient pas de mon imagination)

# La Frontière de l'Aube


Vous rêvez d'évasion, d'aventures, d'émotions et d'action. Dans un monde où vous êtes un héros, pourchassé par des créatures maléfiques. Alors ce film n'est pas pour vous. Autrement bienvenue dans le 16è arr parisien (bonne chance).

# Magique


Un conte moderne avec une histoire simple, des gens simples, un peu d'amour et des rapports humains simples avec une once de drame. Mais la vie est tellement belle, tout est tellement si simple. À chaque entrée vous est offert un peu de valium. C'est magique !

# Mes stars et moi


Vivement Dimanche est votre rendez-vous immanquable de la semaine. Cette bonne humeur et cette simplicité qui vous permettent de découvrir vos vedettes préférées sous un angle humain, proche de vous. Éh bien, le cinéma français a aussi pensé à vous. Avec ce film dont vous êtes le héros. C'est tellement chouette d'être pris pour un con.

# Bouquet final


Bon, là, c'est simple. C'était quand le dernier bon film avec Didier Bourdon ? Celui qui pense à Madame Irma, honte à toi petit chenapan va !

# Vilaine


Des fois, on croit voir des trucs qu'existent pas. Ce film, en fait, c'est l'inverse. On aimerait croire qu'on voit un truc qu'existe pas. Monde de merde.

Je dois ajouter que je n'ai pas vu ces films et que je n'ai pas du tout l'ambition d'aller voir ces merdes, et encore moins de les télécharger. Puisque le Cinéma Français s'enfonce dans un cynisme sans faille avec ce genre de films aussi passionnants qu'une huître, qu'il aille se faire foutre. J'espère que toutes les copies de ces merdes brûleront (de toute manière, c'est du pareil au même vu que + de 85% de la production nationale est déficitaire).

Dragon Ball : High School Musical 4 (Preview)

Et encore lui, il a pas eu la chance de voir la bande annonce :

Les Pirates des Caraïbes : Titanic à Budapest

Aujourd'hui... j'ai vu la trilogie Pirates des Caraïbes :

# ... En 9h, il se passe absolument quedalle. À côté, il y en a qui avec 100 fois moins de fric, et juste 1h30 de film, arrive à raconter des grands drames humains déchirants qui vous interpellent. Là, non.

# Une fois, j'ai été à Disneyland. Il y avait une attraction un peu étrange, une sorte de manège sur eau où l'on découvrait un monde avec plein de marionnettes chantant un air répétitif presque hypnotisant. Genre "Le monde est beau, on doit s'aimer". Et bah, avec cette trilogie, j'ai eu l'impression de vivre une experience encore plus humiliante. Putain, 9h en plus !

# Ça révèle bien la réalité de cette bouse filmique. Un mauvais manège.

# Même les acteurs font la gueule, ils sont bleus/verts. Limite prêts à vous vomir dessus. Je comprends mieux le goût de vomi que mes yeux se traînent depuis tout à l'heure.

# Par contre, je comprends pas l'histoire. Je suis sérieux, j'ai absolument aucune idée de comment en arrive à la fin. J'ai demandé à des gens, ils ont essayé puis, bah en fait non ils ont abandonné. Tu m'étonnes !

# Je voulais voir des pirates. Ils sont où ? ... Le mec qui fait le clown pendant 9h, il est peut-être sympa mais c'est pas un pirate. Je voulais voir un truc à la Watchmen, avec des gros barbares violents qui pillent et décapitent leurs adversaires puis décorent le navire avec leurs ossements. Des monstres inhumains naviguant à travers les 7 mers. AH AH AH ! Pas des emplois jeunes déguisés en Winnie l'Ourson quoi.

La Bob Note : 9h de vie en moins/10 (c'est pas notable une merde pareille)

lundi 6 octobre 2008

L'Incroyable Hulk : Houba Houba

Aujourd'hui j'ai vu L'Incroyable Hulk :

# Je suis vert (j'assume hein).

# C'est affreusement chiant comme truc. C'est l'histoire d'un mec qui passe 1h40 à fuir tout ce qu'il est. Par ex, il s'en va vivre au brésil dans une favela qui comme chacun le sait, est l'endroit le plus paisible sur terre pour éviter d'être emmerder. Hulk n'a jamais vu La Cité de Dieu.

# Alors s'il fuit, c'est parce qu'on veut nous montrer la psychologie du personnage. Un homme meurtri et conscient qu'il peut devenir une arme de guerre au service d'un régime politique expansionniste et capitaliste. Je crois qu'à un moment donné, les scénaristes croient vraiment à fond à cette possibilité. Les spectateurs, peut-être un peu moins.

# Forcément, il y a une histoire d'amour. Naze. L'actrice est transparente, et sa voix... dans le genre je suis calme, gentille, aimante et ouverte. Beurp. Cette histoire d'amour est superficielle, c'est une manière d'essayer de donner un sens au film, et de le faire un peu avançer. Nulle part.

# L'action ! C'est toujours les mêmes problèmes dans les gros films. L'action est une astuce pour nous en foutre plein les yeux. On se dit "oh putain, ça pète de partout", mais en fait on voit jamais qu'il se passe rien, et qu'en plus, ça sert souvent à rien. Ça résume bien Hulk, un truc creux, vain, et naze. Un passe-temps laid et débile.

# Sans déconner, avec Hulk, il y avait pas moyen pour offrir un vrai bon spectacle honnête qu'essaye pas de rajouter des intrigues de merde histoire de nous montrer que "le spectacle, il est 'achement profond quoi". Regardez Iron Man, c'est ultra cool et honnête.

# D'ailleurs, les clins d'oeil référentiels, c'est de la belle branlette pour geek déprimé. "Vous avez vu là, on se prend pour King Kong ho ho ha !". HOUBA HOUBA, retourne manger tes cacahuètes ouais.

La Bob Note : Dantoncul /10 (non mais oh)

dimanche 5 octobre 2008

Indiana Jones 4 : Benjamin Gates rencontre E.T

Aujourd'hui j'ai vu Indiana Jones 4. Oui, c'est une merde. Pourquoi ?

# Le film s'ouvre sur un effet spécial hallucinant qui donne le ton : un chien de prairie (une sorte de marmotte). Vous avez attendu le film pendant presque 20 ans ? Vous rêviez d'aventures et de découvertes. Dans ta gueule le chien de prairie.

# En plus, la bête apparait pas qu'une fois. Ils ont dû se dire que les enfants trouveraient ça super mignon. Ce qui expliquerait aussi le nombre de blagues vaseuses. Attention La Momie, attention Benjamin Gates, Indiana Jones vous surpasse tous. "LOL"

# La quête est naze. L'histoire est naze. Le principal enjeu du film, c'est la famille Jones. Avec Papa, Maman et le fiston blouson noir, peigne à la main. Le reste, c'est qu'un prétexte. L'Amérique des années 50, les essais nucléaires, le Maccarthisme (chasse aux communistes), c'est un MacGuffin (c'est comme un tour de magie, mais sans la magie).

# Le pire, c'est comment ils arrivent à détruire la magie d'Indiana Jones. Relier les OVNIs au Crâne de Cristal c'était une fausse bonne idée. D'un coup, l'origine mystérieuse trouve un sens extra-terrestre, et réduit les hommes à l'état de larve (c'est le pouvoir du côté obscure).

# D'ailleurs, les sauvages experts en Kung Fu protégeant le temple sacré sont juste des gros boulets. C'est des indigènes sans intérêt qu'on fusille vite fait. Dire qu'ils représentent une civilisation vieille de quoi, 3000-5000 ans ? Qu'on se rassure, c'est les rouges qui les butent en 2sec (c'est tellement anodin qu'on voit juste vite fait les quelques corps de sauvages morts).

# Les soviétiques. À part être méchants et orgueilleux, ils font quoi d'autre ? Pour le savoir, il aurait fallu utiliser le contexte des années 50, et peut-être questionner cette quête du pouvoir et de la connaissance (qui fait échos à celle des Nazis dans un opus précédent).

# Mais non, les chiens de prairie c'est tellement plus cool.
Je vais aller en adopter un, je pense l'appeler George, George Lucas. J'espère qu'il aimera l'herbe (synthétique, made in 2008).

La Bob Note : Et la marmotte, elle met.../10.

samedi 4 octobre 2008

The Dark Knight : Batman le retour du commencement !

Aujourd'hui, j'ai vu The Dark Knight. C'est une MERDE. Pourquoi ?

# C'est la psychanalyse de Bruce Wayne. Pendant 2h30, il s'interroge, est-il un héros, est-il un méchant. Est-il un homme ? Ou Pas ? 2h30.

# Résultat : il se passe rien. Il y a rien à voir dans ce truc. On m'a dit que c'était un film pour malvoyant, ce qui expliquerait l'omniprésence des commentaires audios nous expliquant ce qu'il y a à l'écran ("Bruce Wayne s'interroge : 'Suis-je un bon héros' se demande-t-il" avec une voix des années 60).

# Batman est enrhumé, j'avais jamais vu une chauve-souris avec un chat dans la gorge. C'est fatiguant à entendre (je vous signale la finesse de cette remarque, je n'ai pas dis que Batman était constipé. C'est ça Bob Critique, la puissance intellectuelle bac+ 5).

# En fait, je viens de réaliser que c'était pas des commentaires audios. Non, c'était vraiment le film. L'avantage, c'est que c'est le 1er blockbuster à pouvoir s'écouter entièrement sur son Ipod dans le RER. La classe, de l'Imax 3D dans tes oreilles !

# J'avais l'impression que ce film me disait "hey Bob, tu vois comment j'assure, je suis un putain de chef d'oeuvre hein Bob ? Regarde-moi ce putain de Joker, il est ouf dans sa tête. T'as vu Batman, il est sombre et mature vegra". Bah non. T'es juste une grosse merde boursouflée par 1 an de crétinisme viral geek.

La Bob Note : joker/10

vendredi 3 octobre 2008

The Rocker : MTV Hero Super Star

Aujourd'hui j'ai vu The Rocker :

# Encore un film qui tient pas ses promesses de départ. Un rocker raté de 40 ans intègre un groupe d'ados de 16 ans... et, c'est rapidement lassant. Et, très calme.

# Le premier quart d'heure est sympa, avec ses successions de blagues ultra connes (la poursuite est excellente) et l'état de ce rocker toujours dans son rêve et son regret, mais considéré par tous comme un irresponsable. C'est vrai, c'est marrant, mais passé le premier concert, on retourne dans un schéma plus classique, et pas particulièrement excitant.

# On dirait un mix entre Walk Hard et Superbad, avec l'essoufflement en plus. D'ailleurs, ça m'étonnerait pas qu'ils aient voulu caster le gros de Superbad... parce que l'acteur finalement opté est une mauvaise imitation (avec les gestes faussement maladroits, la même coupe, c'est horrible).

# Les ados du groupe sont de belles têtes à claque. En fait, c'est eux qui ont 40 ans. C'est triste de voir qu'ils osent rien, et qu'ils font rien. Alors l'histoire d'amour à 2 sous en plus, misère ma doué. Enfin, la double histoire amour. Oui, quitte à faire lourd, ils ont mis le paquet.

# La musique du film est fantastique, j'ai cru qu'on était dans High school musical 4 ever on the road (biatches). C'est joué avec sérieux, avec des paroles de loverboy merdique. C'est fou que la musique ne soit jamais exploitée pour faire de l'humour, c'était l'occasion de parodier ces ziks pourries d'ado. Mais non.

La Bob Note : Highway to hell/10 (la course poursuite)

jeudi 2 octobre 2008

Course à la mort : L'Hyper Tension

Aujourd'hui j'ai vu Course à la mort :

# C'est du spectacle bourrin et, stupide. Pourquoi stupide ? Aucun des éléments de l'histoire n'est exploité. OK le monde est en crise, le grand capital domine et la TV réalité fait des audiences incroyables. Mais le film préfère les grosses explosions et les petites pauses de réflexions de notre héros et de ses potes : une prison c'est vachement chié.

# Les courses d'auto, OK c'est bourrin, mais si seulement ça pouvait être lisible. C'est la bonne idée détruite par une réalisation totalement merdique. J'imagine qu'un jour, un réalisateur de génie va se dire, et si on mettait le son en phase avec l'image. Comme ça, on comprendrait définitivement plus rien, puis on aurait la chance d'avoir une grosse crise en début de film.

# À chaque fois que je vois un film avec Jason Statham, j'ai l'impression que c'est toujours le même personnage. Pour faire un peu illusion là, ils ont eu la bonne idée de lui mettre un masque histoire de. Mais il le porte pas assez souvent.

# Tous les personnages sont des clichés ambulants des plus mauvais films de prison. À commencer par Statham, l'innocent mais couillu. C'était quoi l'intérêt de nous montrer sa petite famille ? Ah oui, les révélations. Comme on comprend quedalle au contexte, on se repose sur une intrigue naze. C'est de la fainéantise. Ça arrive beaucoup ces derniers temps : offrir une fausse histoire au perso pour légitimer certaines de ses actions à défaut de le mettre en relation avec son environnement, toujours pourri.

# Ça tabasse bien violemment, et les concurrents se font tous déchirer la tronche dans des cascades assez méchantes. J'ai bien aimé le coup du gros camion, ça booste un peu la course à la manière d'un jeu vidéo. Dommage que cette ficelle permette d'éliminer 90% des concurrents en 2 minutes et que les courses retrouvent leur "monotonie" d'origine ensuite.

# L'histoire est à chier. Je crois que personne n'est dupe. Enfin, peut-être que non. Ce qui expliquerait que les 2 révélations finales se veulent être de véritables révélations alors qu'elles sont bien visibles dès les 10-15 premières minutes (quelle tension). À croire que Course à la mort est un produit pour adolescents. C'est vrai ? Quel cynisme !

La Bob Note : 1,5/10

mercredi 1 octobre 2008

The Visitor : L'humanité d'un djembe

Aujourd'hui j'ai vu The Visitor, horrible :

# Déjà, c'est un film américain indépendant. Avec son lot de situations "simples" et "réalistes", ses personnages si "simples" et "humains" et sa critique subversive des États-Unis preuve d'un engagement politique et d'une prise de conscience (de phoque). En clair, de la grosse merde baignant dans la complaisance de sa médiocrité et de son ambition de viande avariée.

# C'est l'histoire d'un vieux prof aigri qui découvre le djembe grâce aux squatteurs clandestins de son appart à New York. Car la musique est universelle, elle permet à chacun de se comprendre et de s'aimer avec sincérité et gratitude. Le djembe est l'arme absolue. Transformant un connard de capitaliste en humanitaire honnête et accueillant. C'est très sérieux (au cas où).

# Porté par sa volonté humanitaire désabusée à cause de la politique actuelle des USA, le film est chiant. Il se passe, rien. Alors c'est sûr, il y a un "discours". Mais ça aurait été tellement mieux si ce "discours" avait été mis en image. Ce qui est problèmatique.

# Car un film indépendant américain doit au maximum surfer sur une vague réaliste et humaine. S'il essaye de mettre en scène son histoire, alors il risque d'adopter une approche "académique" et par conséquent se soumettre aux règles des studios américains. La liberté est un choix, l'ennui un problème (qu'importe, il y a un discours).

# La pseudo-redécouverte d'humanité du vieux prof est à gerber. Il peut bien s'engager, prendre son temps pour aider les gens, ou aller jouer dans le métro, au fond il est chez lui, et il a du fric. Il risque jamais rien dans cette histoire. C'est pas comme si le mec pouvait se faire attaquer par un chef de guerre en Afrique. Là, il essaye même de se faire la mère du clandestin. Toute cette belle bonne conscience est à gerber.

La Bob Note : S.O.S Suicide/10
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